Algérie

Difficile de joindre les deux bouts Famille d'ouvriers agricoles



Difficile de joindre les deux bouts                                    Famille d'ouvriers agricoles
Kaddour n'est pas le seul à souffrir des pénibles conditions de travail. Sa femme, Fatma, 43 ans, femme au foyer, partage cette vie contraignante. Ses 7 enfants doivent prendre chaque jour un bus scolaire vétuste qui tombe souvent en panne et transportant plus de 100 élèves pour 14 sièges. Les plus jeunes se rendent à pied à travers un raccourci jusqu'à la localité de Ghiyada. Pour les plus âgés, c'est à 20 km, à Daoucen, qu'ils vont au collège et au lycée. Parfois, ils louent un clandestin pour 500 DA le trajet Daoucen-Tolga. L'un de 4 garçons a dû quitter l'école car il n'en pouvait plus. Par contre, sa s'ur, Ilhem, 22 ans, étudiante en lettres arabes à l'université de Biskra, demeure à la cité universitaire pour éviter des frais supplémentaire. Avec les 20.000 DA de revenu, cette famille se débrouille tant bien que mal en élevant 14 chèvres et des poulets. Afin de joindre les deux bouts, Kaddour et sa femme cultive un lopin de terre quand l'eau est disponible. Sinon, pour boire, ils achètent une citerne de 200 litres à 150 DA. Pour l'Aïd, la famille a déboursé 5 000 DA pour l'achat de vêtements des trois plus jeunes garçons sans les chaussures. Pour les filles, elle a prévu entre 7.000 et 8.000 DA pour chacune. En attendant, la priorité est à l'électricité, l'eau, le transport.


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