Différences et complémentarité

Le drame de l'humanité est qu'elle est sans cesse revêche à se trouver une définition, toujours hostile à se donner un visage conforme à ce pourquoi elle a été créée. Pourtant les fois religieuses et les moindres des philosophies, même si elles sont souvent contradictoires, ont donné des explications sur la présence et l'existence de l'homme.Les hommes sont venus au monde avec leurs diversités et avec des niveaux d'intelligences inégales et des capacités d'agir différentes pour se mouvoir dans la vie. Ils naissent certes égaux, mais leurs mouvances existentielles sont dissemblables car elles obéissent aux milieux dans lesquels ils évoluent et aux tournures des providences auxquelles ils sont soumis. Leur histoire est longue, riche en péripéties, les unes heureuses, d'autres malheureuses.
Mais dans leurs énormes partitions orchestrées depuis que la terre est née, les individus, et les Etats, ont toujours fait l'impasse sur l'obligation de complémentarité qui leur est faite pour mériter leur statut d'êtres pensants dignes d'une extirpation du cercle animal. Or il est constaté depuis l'âge de la pierre que cette complémentarité n'a pas pris le dessus laissant planifier les drames, les guerres, les misères et les faims. Son absence, forgée par les cupidités et les égoïsmes n'a que rarement convaincu qu'elle est la cause première de la destruction des empires, des civilisations et de la dégradation continuelle de la nature humaine.
Les avancées des supposés progrès se sont toujours nourries des malheurs des autres sans que l'on admette que les races et les cultures sont complémentaires ne valorisant parfois avec dédain et avec force que les différences entre les hommes.
Le racisme, la peur de l'autre et les préjugés figés, on le voit de plus en plus, ne sont pas des armes pour une aisance de vie garantie. Le long parcours de l'histoire l'a souvent démontré. S'en tenir aux différences entre les hommes, sans mettre en avant et renforcer leur complémentarité est une grave offense à la nature et à la divinité.