Algérie - Divers sujets sur la littérature


dieu est  Amour
LE DIEU ETAIT PRESENT

La gare d’Austerlitz ressemble à un monument.je traverse la salle des pas perdus. Celui qui donna ce nom à cette salle ne s'est pas trompé, car j'étais vraiment égaré. Je passe par le buffet de la gare j'avais faim. Je me penche sur le nez d'arrosage, j’étanche ma soif. L’odeur du café torréfié, et l'arôme des croissants chauds m'ont creusés d'avantage .Je ne peux m'offrir que le plaisir sensoriel.

Je me dirige vers la billetterie, une jolie demoiselle me reçoit.

-Bonjour monsieur vous allez où ? me dit-elle avec un sourire qui rajoute du charme à sa beauté.

-Je vais à Orléans lui dis-je.

-Souhaitez -vous monsieur voyager, en tarif, zone bleu, blanche, coté vitre ou couloir, fumeur ou… Je l'arrête de suite car je ne connais rien ni zone ni tarif c'est la première fois que je m'aventure sur les rails de France.

-Je voudrai juste, un billet en classe économique ajoute, ai-je.

Elle a compris ma situation elle tapa sur son clavier elle m'annonce, un tarif réduit de 22 euros avec une correspondance au Aubrais. J’ai le sentiment qu'elle a fouillé le fond de mes poches. Car c’est la somme totale de ma fortune, elle représente un aller-retour sur Orléans. Je monte au quai une hôtesse m'oriente vers la voiture, en me souhaitant bon voyage. Quelques voyageurs lambinent, sur la dernière étreinte intime avant de se dire au revoir avec regret .En ce moment je me suis senti seule. Je prends place .Après vérification de la locomotive, le chef de gare donne le départ d'un coup de sifflet. Nous quittons la zone sombre, pour rentrer dans un flux de lumière, qui nous aveugla. Une voix nous annonça que le train est direct jusqu’au l’Aubrais pour un trajet de 1 h et 10 mn, et qu'un wagon restaurant est mis à notre disposition. Je quitte la voiture pour scruter d’autres par curiosité. J'arrive au café restaurant, un lieu qui déborde de vie .Les clients sirotent leur boisson en profitant du merveilleux paysage qui défile. Des éoliennes qui tournent dans un grand champ de maïs. Qui me renvoient à mes souvenirs d'enfant quand je les faisais en bois de férule et du papier. Ce rêve m'a fait oublier un instant, mes poches vides.

Je descends au terminus, je prends la correspondance pour Orléans pour 15 mn de trajet.

Quelle fut ma surprise quand une voix nasillarde annonce ce train est direct pour Paris gare Austerlitz. Je me suis rendu compte que ce n'est pas le bon train. Ce n'est pas la navette d'Orléans. J'ai senti une chaleur me monte au visage je courus voir les contrôleurs .Ils m'affirment qu'ils ne peuvent rien faire et que j'étais en infraction si je n'ai pas de billet. Ils me délestèrent de mon titre, retour qu’ils poinçonnèrent .Les voyageurs me regardent avec insistance je me senti un peu idiot et gêné.

Arriver, à Paris j'étais rebouté, courroucé je m'en veux à moi-même, j'en veux à dieu je lève mes yeux, je joins mains vers le ciel et je l'interroge : Moi je suis naïf, distrait, mais vous où étiez-vous ? Vous le grand, le puissant, l’omniprésent. Sur lui reposent mes espoirs à lui je me plaignais. Vous m’avez abandonné à mon sort, je tenais ce langage d'esprit mais je ne reçois aucun écho en réponse. J'emprunte la rue Buffon des dizaines de talons claquent sur le pavé.

J'ouvre mes yeux grands, incrédules, je me frotte, je regarde, deux billets de 10 euros qu'un vent léger pousse vers moi .J'étais agréablement surpris, non je n’hallucine pas, ce n’est pas un mirage, c’est un heureux hasard ou dieu a entendu mes supplications .J'étais le seul élu dans cette foule. Je courus autant que mes pieds m'ont portés, je reprends un aller simple pour Orléans.Le lendemain mon beau-frère Ali me présenta à son patron.Mon travail consiste à ranger des assiettes en verres à l'usine Duralex .J'étais content de mon premier emploi. A la fin de la semaine je reçu un chèque de 159 euros j'étais riche et content .Je su que dieu était présent.

Pour cette année 2017 ,Je souhaite que l’étincelle, de générosité, de bonté et d’amour se réveille en chacun de nous , une pensée à nos proches ,aux gens qui ont froids et faims ,aux personnes âgées, aux malades à tous ceux qui traversent ou ont des difficultés, Je vous embrasse tous et vous souhaite une année ou toutes les armes se tairons pour faire place au vivre ensemble et à l’amour merci de me lire.


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