Didouche Mourad : 23 millions de dinars pour la cité Dahdouh

Les nombreuses plaintes, formulées pour des insuffisances criardes en matière d'assainissement, de routes, de trottoirs inexistants, et enfin pour ce que considèrent les quelque 700 habitants de la cité Dahdouh, qui dépend de la commune de Didouche Mourad, comme étant « une mal vie », cette importante bourgade située à trois kilomètres du centre-ville, semblent enfin avoir trouvé un écho favorable.

Toutes ces nuisances et parfois le manque minimum de commodités ont engendré, on s'en doute, un certain malaise au sein des familles et un climat de doute envers les élus locaux souvent accusés de laxisme de la part des administrés. Ainsi, on apprend que la Direction de l'urbanisme vient, sur proposition de la mairie, et après étude du dossier, de confier les travaux de réfection du site à une entreprise. Ce sera d'ailleurs cette même Direction de l'urbanisme, la DUCH, qui financera cette opération. Ces travaux, d'un coût de 23 millions de dinars, concerneront donc l'aménagement du site extérieur, l'assainissement et la voirie. Le chantier devrait être lancé incessamment pour une durée qui ne devrait pas excéder les six mois.

Selon M. Boucheham Tahar, le président de l'APC de Didouche Mourad, cette opération s'inscrit dans le cadre de l'amélioration du cadre de vie urbain et sub-urbain. «Les habitations, précise le maire, ont été érigées en 1980 pour une situation temporaire mais voilà près de 30 ans que ce «temporaire» persiste et il fallait bien procéder à la restauration».

Pour ce qui concerne les VRD (voiries et réseaux divers), l'APC demandera le concours de l'Algérienne des eaux et celui de l'Office national d'assainissement (ONA) pour que tout soit parfait dans quelques mois. Une fois le site restauré, indique le maire, il sera procédé à l'ouverture tant attendue de l'école primaire qui n'a jamais fonctionné. Ceci évitera aux écoliers du primaire de ne plus fréquenter les écoles Bouzellata et surtout Bouamama, situées de l'autre côté de la voie ferrée.