Algérie

Didier Castino lauréat du prix du Premier roman...



Didier Castino lauréat du prix du Premier roman...
Professeur de lettres à Marseille, Didier Castino a reçu, mardi, le prix du Premier roman 2015 pour Après le silence, un livre qui dresse avec une rare justesse le portrait de la France ouvrière des années 70.Professeur de lettres à Marseille, Didier Castino a reçu, mardi, le prix du Premier roman 2015 pour Après le silence, un livre qui dresse avec une rare justesse le portrait de la France ouvrière des années 70.Publié par Liana Levi, Après le silence est le récit d'un fils qui se remémore la mort de son père, Louis Castella, un ouvrier tué lors d'un accident du travail. L'usine, "c'est ma vie" raconte l'ouvrier, au-delà de la mort, dans un monologue adressé au plus jeune de ses fils. Il raconte le rythme épuisant, la "chaleur infernale" de la fonderie où il est mouleur. Mais la vie à l'usine, ce sont aussi les camarades, la fraternité, la solidarité face aux patrons. Il y a les plaisirs simples d'une vie ouvrière.Les vacances en Savoie avec la première voiture neuve de la famille, une Ami 8. La vie s'arrête le 16 juillet 1974 quand un moule de sept tonnes s'effondre sur Louis, âgé de 43 ans. Ce n'est pas la fin de l'histoire pourtant. Le récit de Didier Castino prend une intensité nouvelle en donnant la parole au fils cadet. "Je ne suis pas ouvrier, il n'y a plus d'ouvriers", constate le fils tiraillé entre amour et colère contre un père trop tôt disparu et devenu une icône. Alors faire table rase du passé ' "On peut être un homme digne sans être ouvrier", dit le fils qui en se libérant du fantôme encombrant de son père va réussir à s'affranchir "sans trahir". Dans la catégorie premier roman étranger, le jury a souhaité distinguer deux auteurs :la Brésilienne Vanessa Barbara, La Nuit de la laitue (Zulma), et l'Autrichienne Maja Haderlap pour L'ange de l'oubli (Métaillié). Le prix du premier roman existe depuis trente-huit ans. Il a couronné, entre autres, Boualem Sansal (en 1999) et Hédi Kaddour (en 2005), grand prix du roman de l'Académie française cette année. Présidé par Joel Schmidt, le jury est composé de Jean Chalon, Georges-Olivier Châteaureynaud, Annick Geille, Jean-Pierre Tison, Jean-Claude Lamy, Michèle Gazier, Gérard de Cortanze, Christine Ferniot, Gérard Guillot et Mohammed Aïssaoui.Publié par Liana Levi, Après le silence est le récit d'un fils qui se remémore la mort de son père, Louis Castella, un ouvrier tué lors d'un accident du travail. L'usine, "c'est ma vie" raconte l'ouvrier, au-delà de la mort, dans un monologue adressé au plus jeune de ses fils. Il raconte le rythme épuisant, la "chaleur infernale" de la fonderie où il est mouleur. Mais la vie à l'usine, ce sont aussi les camarades, la fraternité, la solidarité face aux patrons. Il y a les plaisirs simples d'une vie ouvrière.Les vacances en Savoie avec la première voiture neuve de la famille, une Ami 8. La vie s'arrête le 16 juillet 1974 quand un moule de sept tonnes s'effondre sur Louis, âgé de 43 ans. Ce n'est pas la fin de l'histoire pourtant. Le récit de Didier Castino prend une intensité nouvelle en donnant la parole au fils cadet. "Je ne suis pas ouvrier, il n'y a plus d'ouvriers", constate le fils tiraillé entre amour et colère contre un père trop tôt disparu et devenu une icône. Alors faire table rase du passé ' "On peut être un homme digne sans être ouvrier", dit le fils qui en se libérant du fantôme encombrant de son père va réussir à s'affranchir "sans trahir". Dans la catégorie premier roman étranger, le jury a souhaité distinguer deux auteurs :la Brésilienne Vanessa Barbara, La Nuit de la laitue (Zulma), et l'Autrichienne Maja Haderlap pour L'ange de l'oubli (Métaillié). Le prix du premier roman existe depuis trente-huit ans. Il a couronné, entre autres, Boualem Sansal (en 1999) et Hédi Kaddour (en 2005), grand prix du roman de l'Académie française cette année. Présidé par Joel Schmidt, le jury est composé de Jean Chalon, Georges-Olivier Châteaureynaud, Annick Geille, Jean-Pierre Tison, Jean-Claude Lamy, Michèle Gazier, Gérard de Cortanze, Christine Ferniot, Gérard Guillot et Mohammed Aïssaoui.




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