Diaspora algérienne : plus de 1.100 personnes attendues au congrès d’Alger

Le Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA) va organiser son congrès à Alger fin avril avec la participation de plus de 1.100 personnes venues de plusieurs pays.

La rencontre, prévue samedi 27 avril prochain dans la capitale algérienne, a été annoncée lors du lancement du CMDA vendredi 8 mars à Paris.

Ce soir-là, plus de 400 membres de la diaspora algérienne étaient présents dans la salle d’un grand parisien où les grandes lignes de l’action du CMDA ont été tracées par son président, le Franco-Algérien Karim Zéribi, ancien député européen.

« Les inscriptions au congrès d’Alger sont clôturées avec 800 inscrits de la diaspora algérienne. À cela, il faut 200 à 300 participants locaux pour un congrès à 1100 personnes ! C’est énorme », se félicite dans une déclaration à TSA Karim Zéribi, président du Conseil mondial de la diaspora algérienne.

La rencontre de Paris le 8 mars a mis sur les rails le Conseil mondial de la diaspora algérienne qui a choisi la France où réside la plus importante communauté algérienne à l’étranger pour acter sa naissance.

Dans un contexte marqué par la montée de l’extrême-droite en Europe notamment en France, la diaspora algérienne montre son désir de s’organiser pour défendre ses intérêts.

Mais surtout elle répond positivement aux multiples appels lancés par le président Abdelmadjid Tebboune à la diaspora pour participer au développement du pays. À chaque visite dans un pays étranger, le président Tebboune n’a pas manqué de rencontrer les membres de la communauté algérienne pour « écouter leurs préoccupations » et connaître leurs « attentes ». Pour lui, ces rencontres traduisaient « l’impératif de les impliquer dans le processus économique et de développement du pays ».

Pour le Congrès mondial du CMDA à Alger, Karim Zéribi veut déjà passer au concret. « Il sera clairement tourné vers la dimension économique », explique-t-il, avec une participation des Algériens résidents du monde entier.

Diaspora algérienne : le Congrès d’Alger tourné vers la « dimension économique »

« Il y a plus de 800 congressistes inscrits auxquels vont s’ajouter environ 300 acteurs locaux », indique Karim Zéribi, en ajoutant que le congrès d’Alger va accueillir environ « 1.100 personnes venant de France, Espagne, Belgique, Irlande, Suède, Luxembourg, Suisse, Royaume-Uni, du Moyen-Orient, du Canada, des États-Unis, Jordanie et Corée du Sud ».

« C’est une représentation planétaire de la diaspora algérienne qui sera représentée le samedi 27 avril à Alger », note-t-il pour souligner le succès de l’opération et l’engouement des Algériens de l’étranger pour nouer ou renforcer les liens avec leur pays d’origine.

Pour le programme du Congrès de la diaspora algérienne à Alger, Karim Zéribi précise : « Il y aura au programme plusieurs tables rondes afin de comprendre l’écosystème économique algérien et d’intégrer les récentes évolutions législatives en matière d’investissement qui permettent à l’Algérie d’être beaucoup plus attractive aux yeux de celles et ceux qui veulent entreprendre et créer une activité économique. »

Il ajoute que le CMDA présentera également sa « démarche d’accompagnement des porteurs de projets de la diaspora avec l’officialisation d’un comptoir unique d’accueil, d’orientation et d’accompagnement. »

Lors de cette rencontre, une « table ronde sera également consacrée aux entreprises algériennes à l’export afin de mettre en relation la diaspora et les acteurs économiques algériens », détaille-t-il.

Les participants de la diaspora ne vont pas se déplacer à Alger les mains vides. En plus des idées et du savoir-faire qu’ils peuvent partager, « il y a plus de 100 porteurs de projets économiques identifiés à ce jour », affirme Karim Zéribi.

À Alger, une « séquence inédite de speed dating sera initiée afin que les porteurs de projets économiques de la diaspora puissent avoir une séance en face à face avec un expert économique, juridique ou financier algérien rattaché à la dynamique du CMDA », dévoile encore Karim Zéribi, en soulignant que cela « augure de belles perspectives de développement économique au service de l’Algérie nouvelle ! ».