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Dialogue national pour sortir de la crise en Tunisie Les réunions préliminaires ont commencé


Dialogue national pour sortir de la crise en Tunisie Les réunions préliminaires ont commencé
Les partis signataires de la feuille de route se sont réunis hier dans une session préliminaire avec le quartet parrainant le dialogue pour discuter de la mission de l'assemblée nationale constituante dans le futur et de la dissolution du gouvernement. La nouvelle position du mouvement Ennahda était à l'ordre du jour, et cela suite au communiqué publié dimanche par le conseil de la Choura ainsi que le discours tenu par le chef du gouvernement, Ali Laârayedh, lors de la séance de démarrage du dialogue national. Dans ce contexte, le leader du parti Troisième voie, Salah Chouaïb, a ajouté que le chef du gouvernement tenait au pouvoir et à son gouvernement. Il a ajouté que la Troïka, notamment le mouvement Ennahda au pouvoir, détient la solution pour sortir de la crise politique. Au sein du parti Ennahda, certains ont tout de suite précisé que la date de la démission du gouvernement ne va être déterminée "qu'à partir du début réel du dialogue national", a précisé un des dirigeants du parti islamiste. La date du démarrage du dialogue n'a pas encore été fixée, et toutes les réunions prévues à partir d'hier ne sont que des "séances préliminaires", nous a confirmé Ahmed Seddik, membre du conseil de commandement du Front populaire et membre de la haute instance du Front national du salut. Ce qui fait craindre aux opposants à Ennahda un "double langage" de la part du parti islamiste. "Avec Ennahda c'est toujours anguille sous roche et double langage. On les entend dire une chose puis démentir", note Selim Ben Abdesselam, député du parti Nidaa Tounes. Ceci sans oublier que les sources de blocage des négociations pourraient être multiples comme l'identité du Premier ministre et de ses ministres, les prérogatives du futur gouvernement, le contenu de la future Constitution qui sera négociée en parallèle, les dates des prochaines élections... En tout cas, le quartet (UGTT, Utica, Ladh et Ordre des avocats) devait se réunir hier dans l'après-midi au conseil constitutionnel du Bardo avec les partis politiques adhérant à la feuille de route. Le secrétaire général adjoint de la centrale syndicale UGTT a affirmé que la réunion fixera un plan de travail entre le différents acteurs du dialogue avant de rentrer dans le vif du sujet. Il a en outre réitéré son invitation aux abstentionnistes de signer la feuille de route. Rappelons, toutefois, que le conseil de la Choura d'Ennahda a pris dimanche à contre-pied l'accord scellé jusqu'ici, affirmant que l'ANC demeure le siège de la légitimité et que la démission du gouvernement ne sera effective qu'à la fin des travaux de cette assemblée.I. O.
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