Algérie

DIALOGUE INTER-MALIEN L'entame, avant la fin novembre, selon Medelci



Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a dévoilé, hier lundi, sur les ondes de la Radio Chaîne I, un pan de la feuille de route tracée pour le dialogue inter-malien. Des assises nationales se tiendront à Bamako, avant la fin novembre, a-t-il affirmé.
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Tout en notant que l'insistance algérienne à faire valoir le dialogue comme solution à la crise malienne, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a indiqué, en effet, que l'amorce du dialogue interviendra avant la fin du mois en cours avec la tenue des assises nationales à Bamako et au cours desquelles sera dégagé un comité de négociation. «A la fin du mois en cours, Bamako abritera des assises nationales durant lesquelles l'avenir du Mali sera discuté d'une manière collective. Un comité de négociation y sera dégagé pour mener les discussions avec les rebelles du Nord du Mali», a-t-il souligné, précisant que «ces négociations doivent être engagées en urgence pour marginaliser automatiquement l'option militaire». Le ministre des Affaires étrangères n'est pas resté sur cette indication. Il a joint un commentaire à propos de l'intervention armée dans le Nord du Mali. Selon lui, l'option militaire «est inscrite dans des agendas» et que «aujourd'hui, il est clair que la priorité est donnée à la solution politique». Mourad Medelci a poursuivi en soutenant que l'option du dialogue est également partagée par la communauté internationale. «La solution politique est la solution principale pour nous et pour la communauté internationale. » Il a reconnu, cependant, qu'il faut beaucoup d'efforts pour la concrétiser. «Des efforts doivent être menés au Mali et dans le voisinage pour la concrétiser.» Le ministre des Affaires étrangères s'est ensuite étalé sur les répercussions de la guerre au Mali. Pour lui, la guerre pourrait démarrer sur de bonnes intentions ou alors avoir des visées inavouées, le résultat, a-t-il conclu, sera le renforcement et la propagation des hostilités et leur prolongement dans le temps. Aussi, a-t-il asséné, «nous ne voulons pas de guerre dans notre voisinage ». Mourad Medelci a souligné, en outre, que l'Algérie est déjà partie prenante dans la lutte contre le terrorisme et que l'intervention militaire dont il est question devra se décliner en appui à l'armée malienne pour lutter contre les groupes terroristes. Concernant le sort des diplomates algériens maintenus toujours otages à Gao, le ministre des Affaires étrangères a affirmé : «J'espère qu'ils se maintiennent en bonne santé. Nous saluons leur courage et nous souhaitons que le dialogue politique entre les Maliens se résoudra à une condamnation du phénomène des kidnappings, celui de nos diplomates, notamment.»


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