Algérie

Dialogue individualisé entre l’Algérie et l’OTAN


«Pas de sécurité en Méditerranée sans règlement des conflits» L’Algérie et l’OTAN ont convenu d’engager un «dialogue individualisé» sur la sécurité en Méditerranée, a indiqué, hier, Claudio Bisognero le secrétaire général délégué de l’Organisation de défense atlantique, à l’issue de sa rencontre avec notre ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci. Le représentant de l’OTAN qui s’exprimait sur les ondes de la chaîne III avait demandé à l’Algérie, à l’ouverture du séminaire parlementaire organisé par le Sénat, d’établir un programme de coopération «en concertation avec l’OTAN» pour faire face aux «nouveaux défis» en Méditerranée, notamment le terrorisme. Auparavant, les participants à ce séminaire ont convenu de mettre sur pied une commission bilatérale entre l’Algérie et l’OTAN pour engager un dialogue individualisé à même de connaître les besoins et les attentes des deux parties. Selon eux, la coopération entre l’Algérie et l’OTAN, dans le cadre du dialogue méditerranéen, «est particulièrement engagée et elle renferme un grand potentiel». L’Algérie s’est engagée, en mars 2000, dans ce dialogue entre l’OTAN et les pays de la Méditerranée. Bisognero a relevé que «bien que l’Algérie ait été le dernier des sept pays à se joindre au processus du dialogue méditerranéen, elle s’est rapidement imposée comme l’un des participants les plus dynamiques et les plus actifs à ce dialogue» avant d’ajouter que «l’action militaire seule ne peut pas venir à bout des problèmes qui motivent bien souvent les terroristes, mais elle a un rôle à jouer dans un cadre global qui rassemble aussi les initiatives politiques, diplomatiques, économiques, sociales, judiciaires et autres». Pour sa part, le président de la commission de la défense du Conseil de la nation, le général à la retraite, Mustapha Chelloufi, avait affirmé que la sécurité de l’Algérie était «liée à la sécurité et la paix en Méditerranée». Parmi les menaces, il a cité le terrorisme, la grande criminalité organisée, les risques environnementaux et les catastrophes naturelles, les disparités économiques et sociales, l’extrémisme et la xénophobie. M. Chelloufi a, par ailleurs, relevé qu’il «ne peut exister de paix et de sécurité globales, durables, pérennes sans la solution des conflits qui affectent la région», notamment le conflit israélo-palestinien. Organisé par le Parlement et l’OTAN, ce séminaire a traité, durant deux jours, de l’évolution du dialogue méditerranéen et de ses perspectives ainsi que du rôle des institutions parlementaires dans son approfondissement. Saïd Farhi
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