Algérie

Dialogue de sourds entre l'opposition et le gouvernement



Dialogue de sourds entre l'opposition et le gouvernement
L'opposition burundaise rejette le nouveau calendrier proposé par la commission électorale pour les législatives et la présidentielle et pose des conditions à l'organisation des deux scrutins. Un de ses dirigeants, Charles Nditije, réclame l'installation d'une nouvelle commission électorale nationale indépendante (Céni) dont deux de des cinq membres ont démissionné et quitté le pays. Il exige aussi le désarmement des milices progouvernementales et le renoncement par le président Pierre Nkurunziza à briguer un troisième mandat. Une condition que le gouvernement rejette. La question de la candidature est « non négociable », dit-il. Ces déclarations sont intervenues quelques heures après que la Céni a proposé d'organiser le 26 juin prochain les législatives et la présidentielle le 15 juillet au lieu du 26 juin. Lors de la réunion de la commission, le ministre de l'Intérieur, Edouard Nduwimana, a demandé à l'opposition de fournir deux noms pour remplacer les deux membres démissionnaires. Il a, en outre, assuré que « la commission nationale en charge du désarmement a été chargée de récupérer toutes les armes dans les deux semaines auprès des groupes de jeunes affiliés aux partis ». Ces milices ont été qualifiées de « menaçantes » par l'ONU qui a initié en mai dernier des négociations pour tenter de désamorcer la crise.




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