Algérie

Dialogue de sourds



La pénurie sévère de médicaments en exaspère plus d'un. À commencer par les malades qui en font les frais en premier puis les médecins ensuite qui ne peuvent mener leur mission à bien et qui ont lancé ô combien des cris de détresse. C'est bien beau de payer une consultation à 1.000 DA si au bout du compte on ne trouve pas le médicament prescrit sur l'ordonnance. La crise sévère touche aussi bien les pharmacies des hôpitaux que les officines privées. Les médicaments pour tuberculeux et cancéreux ne sont plus disponibles depuis bien longtemps. Et ce n'est pas les chefs de service du Centre Pierre-et-Marie- Curie, qui lancent un cri de détresse, qui nous démentiront, eux qui sont confrontés quotidiennement à la pénurie sévère et se voient dans l'obligation de reporter les protocoles oncologiques pour la chimiothérapie, faute d'Adryamicine, de reporter les séances de radiothérapie. Des interventions sont déprogrammées faute de consommables comme le fil chirurgical, les anesthésiques, les poches de sang... Nos hôpitaux prennent l'allure de véritables mouroirs dépourvus du strict minimum. La tutelle soutient mordicus le contraire en affirmant que les médicaments sont disponibles au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux et tente de noyer le poisson en parlant de surfacturation de médicaments par certains laboratoires, ou suspend des directeurs d'hôpitaux ou encore annonce en fanfare que l'Algérie a importé pour 720 millions de dollars pendant les 4 premiers mois de l'année, ce qui devrait résorber, à coup sûr, la crise. Alors pour le ministre de la Santé, ce ne sont que des ragots, des « rumeurs préjudiciables ». Pour les médecins et malades qui sont « au feu » eux témoignent que la situation qu'ils vivent n'a pas évolué dans le bon sens puisqu'au jour d'aujourd'hui, pas moins de 150 médicaments sont absents des pharmacies d'officines. Et si les pharmaciens décident de se tourner vers la parapharmacie et les cosmétiques de marques on ne pourra pas leur faire
grief.
La pénurie sévère de médicaments en exaspère plus d'un. À commencer par les malades qui en font les frais en premier puis les médecins ensuite qui ne peuvent mener leur mission à bien et qui ont lancé ô combien des cris de détresse. C'est bien beau de payer une consultation à 1.000 DA si au bout du compte on ne trouve pas le médicament prescrit sur l'ordonnance. La crise sévère touche aussi bien les pharmacies des hôpitaux que les officines privées. Les médicaments pour tuberculeux et cancéreux ne sont plus disponibles depuis bien longtemps. Et ce n'est pas les chefs de service du Centre Pierre-et-Marie- Curie, qui lancent un cri de détresse, qui nous démentiront, eux qui sont confrontés quotidiennement à la pénurie sévère et se voient dans l'obligation de reporter les protocoles oncologiques pour la chimiothérapie, faute d'Adryamicine, de reporter les séances de radiothérapie. Des interventions sont déprogrammées faute de consommables comme le fil chirurgical, les anesthésiques, les poches de sang... Nos hôpitaux prennent l'allure de véritables mouroirs dépourvus du strict minimum. La tutelle soutient mordicus le contraire en affirmant que les médicaments sont disponibles au niveau de la Pharmacie centrale des hôpitaux et tente de noyer le poisson en parlant de surfacturation de médicaments par certains laboratoires, ou suspend des directeurs d'hôpitaux ou encore annonce en fanfare que l'Algérie a importé pour 720 millions de dollars pendant les 4 premiers mois de l'année, ce qui devrait résorber, à coup sûr, la crise. Alors pour le ministre de la Santé, ce ne sont que des ragots, des « rumeurs préjudiciables ». Pour les médecins et malades qui sont « au feu » eux témoignent que la situation qu'ils vivent n'a pas évolué dans le bon sens puisqu'au jour d'aujourd'hui, pas moins de 150 médicaments sont absents des pharmacies d'officines. Et si les pharmaciens décident de se tourner vers la parapharmacie et les cosmétiques de marques on ne pourra pas leur faire
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