Algérie

Diabète. La Fédération met en garde contre des médicaments douteux



La Fédération nationale des diabétiques vient de jeter un pavé dans la mare. Selon les déclarations de son président qui vient d?être fraîchement élu, des médicaments douteux sont vendus de manière illicite sur le marché parallèle. Dans une conférence de presse organisée jeudi au siège de la Fédération à Alger, M.Boucetta a tiré la sonnette d?alarme « sur les médicaments importés par des commerçants véreux de pays arabes. Ces produits douteux et dangereux pour la malade, tels que Ansouli et Sugar sont vendus au marché parallèle au prix fort, allant jusqu?à 15 000 DA », a-t-il averti. Il accuse, au passage, les chaînes de télévision satellitaire de faire le relais de ces pratiques frauduleuses « en toute impunité », a-t-il dit, faisant référence à certains charlatans activant dans certaines régions du pays, notamment dans le Sud. Il rappelle que les traitements du diabète avec ce genre de médicaments ont échoué. « La médecine traditionnelle est impuissante dans le traitement, et encore moins dans la guérison de ce type de maladies. Ils sont 2,5 millions de diabétiques en Algérie, dont 10% sont insulino-dépendants », a-t-il rappelé. Le président de la Fédération a, par ailleurs, plaidé pour l?insertion des diabétiques dans le filet social pour bénéficier de l?allocation forfaitaire de solidarité (AFS) et de l?indemnité d?intéressement général (IIG). Ces deux indemnités, à hauteur de 1000 et 3000 DA, « seront d?une grande aide pour ces malades pour l?achat de leur traitement », a-t-il expliqué, rappelant que cette catégorie de malades est surtout issue des couches défavorisées, aux moyens financiers limités. Il a, en outre, prôné la généralisation, à travers le territoire national, de la carte de gratuité des médicaments afin de permettre aux diabétiques de se procurer le traitement. Comme il a insisté sur la prévention et une meilleure sensibilisation, en particulier en direction des enfants scolarisés.


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