Diabète : 300 nouveaux cas enregistrés Oran : les autres articles

Célébrée le 14 novembre de chaque année, la journée mondiale de lutte contre le diabète rappelle, tristement, à l'esprit des citoyens, les méfaits de cette silencieuse maladie chronique dont les complications mènent parfois à la cécité, à l'insuffisance rénale, à l'amputation de membres inférieurs et supérieurs et à' l'attaque cardiaque.
Cette journée apporte aussi son lot de nouveaux cas. 300 diabétiques pour l'année 2011, dont près de 120 personnes qui ignoraient être porteurs de la maladie. Ceci, en plus des 25 personnes qui ont perdu la vue, 40 diabétiques ayant développé une insuffisance rénale et près de 80 malades qui ont dû être amputés d'un bras et/ou d'une jambe altérés par le diabète, parce qu'il n'y a pas eu de contrôle médial ou de régime alimentaire approprié. À l'échelle nationale, on recense quelque 7000 décès par an liés directement au diabète, ce qui représente un chiffre assez alarmant aux yeux des spécialistes dans le domaine qui estiment que le taux de prévalence de cette maladie augmente de manière significative avec l'âge avec des taux de 0,3% chez les moins de 35 ans, de 4,1% chez les personnes âgées entre 35 et 59 ans et de 12,5% chez les sujets de plus de 60 ans.
Il faut dire, qu'outre les facteurs héréditaires, cette prévalence s'explique notamment par le déséquilibre du régime alimentaire composé en grande partie de corps gras et de sucreries ainsi que par le manque d'exercice physique. Et, pour sa part, l'Etat algérien a mis à la disposition des malades tous les types de médicaments nécessaires à cette maladie afin de veiller sur le bien-être des malades. En plus de plusieurs programmes de lutte contre le diabète afin de réduire le taux de prévalence notamment à travers la formation de médecins et le diagnostic précoce et une meilleure prise en charge des malades ainsi que le renforcement des structures sanitaires de proximité en impliquant le secteur privé. Malheureusement, l'inflation de cette maladie chronique n'est pas stoppée pour autant, à l'instar d'autres pathologies qui demeurent quasi immaîtrisables par les spécialistes du domaine de la santé publique.