Algérie

DGSN
Près de 2 500 policiers ont été admis à des grades supérieurs, dont sept commissaires divisionnaires promus au plus haut grade de la Sûreté nationale, soit celui de contrôleur. La cérémonie de remise des grades a eu lieu avant-hier à l'Ecole supérieure de police de Châteauneuf, à El Biar, coïncidant avec la célébration de la Journée de la police arabe (18 décembre).Abder Bettache Alger (Le Soir)La célébration de la Journée arabe de la police était une opportunité pour la Sûreté nationale de gratifier plusieurs de ses cadres et de les promouvoir à des grades supérieurs. Outre les sept promotions aux grades de contrôleur dont ont bénéficié des cadres de la Sûreté nationale dont l'actuel chef de Sûreté de wilaya d'Alger, M. Noureddine Berachedi, ou encore le spécialiste en criminologie Farid Bencheikh, la Sûreté nationale a procédé à des promotions au profit de 2500 policiers parmi eux un très grand nombre de femmes. Selon une source proche de la Sûreté nationale, les policiers promus à des grades supérieurs sont notamment des jeunes cadres ayant fait leurs «preuves sur le terrain». Lors de cette cérémonie présidée par le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, il a été lancé un message en direction de la police arabe «pour consentir davantage d'efforts et mobiliser toutes leurs potentialités en vue d'établir une coopération efficace notamment en matière de lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes». «La police arabe est appelée, aujourd'hui plus que jamais, à mobiliser ses potentialités pour établir une coopération en matière de lutte contre la criminalité, sous toutes ses formes, dont le crime organisé transfrontalier à la lumière des mutations survenues à travers le monde au volet sécuritaire», a indiqué le général major Hamel dans une allocution lue en son nom par le directeur de la communication et des relations publiques à la DGSN. Le crime organisé, à sa tête le terrorisme, a-t-il indiqué, «est le défi qui doit être relevé par les responsables arabes de la sécurité, étant un crime transfrontalier lié à d'autres formes de criminalité», a-t-il dit. Il a, en outre, cité le phénomène de «blanchiment d'argent, de trafic de drogue et d'armes et de corruption». En vue de faire face à ces fléaux, «il sied de faire preuve de vigilance et de prendre conscience des risques qui menacent les pays arabes en raison de la propagation des groupes criminels, outre le renforcement de la coopération et de la coordination entre les services de sécurité arabes, à travers l'échange d'expériences et de données pratiques pour neutraliser ces groupes qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité dans les pays arabes», a-t-il estimé. De son côté, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur (CMAI), Mohamed Ben Ali Koumane, a mis en exergue dans une allocution lue en son nom par le chef du bureau de la coopération internationale, le commissaire divisionnaire Rabah Mezmane, le «rèle important de la police algérienne dans la préservation de la stabilité et de la sécurité du pays et des citoyens».Après avoir rappelé les moments difficiles qu'a traversés l'Algérie durant la décennie noire, le responsable a souligné la «coordination existante entre la police algérienne et les organes de sécurité arabes dans le but de faire face aux menaces communes».


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