Devises: L'euro tente de rebondir face au USD, après un plus bas en deux ans

L'euro amorçait un léger rebond face au dollar en fin de semaine, porté par quelques achats à bon compte après être tombé à un plus bas depuis deux ans, mais restait sous la pression d'inquiétudes persistantes sur la vigueur de la croissance économique mondiale. Peu avant la clôture, l'euro valait 1,2235 dollar contre 1,2203 dollar, jeudi en clôture. Il est tombé vers la mi-séance à 1,2163 dollar, son niveau le plus faible depuis le 29 juin 2010. L'euro tentait aussi de se reprendre face à la monnaie nippone, à 96,91 yens contre 96,75 yens la veille. Le dollar se stabilisait face au yen à 79,21 yens contre 79,28 yens jeudi, La livre britannique progressait face à l'euro, à 78,68 pence pour un euro, grimpant même vers la mi-séance à 78,63 pence, son niveau le plus élevé depuis novembre 2008, et gagnait du terrain face au billet vert, à 1,5550 dollar. La devise helvétique était presque stable face à l'euro, à 1,2009 franc pour un euro, et progressait légèrement face au billet vert à 0,9815 franc pour un dollar, après être tombé vers la mi-séance à 0,9873 franc, son niveau le plus faible depuis décembre 2010. La devise chinoise a terminé à 6,3793 yuans pour un dollar contre 6,3737 yuans la veille. "L'euro semble avoir de moins en moins d'amis, car peu d'investisseurs sont prêts garder la devise dans leur portefeuille", notaient les analystes de Commerzbank. En effet, "l'euphorie qui a suivi le sommet européen (de fin juin) et ses annonces s'est transformée en scepticisme vis-à-vis de la monnaie unique et l'euro se trouve ainsi sous pression face aux autres devises majeures depuis désormais plus de deux semaines", observait-on au sein de Commerzbank. La pression sur la monnaie unique européenne était d'ailleurs renforcée en fin de semaine par l'annonce par la Chine d'un ralentissement de sa croissance au deuxième trimestre. Les investisseurs digéraient également l'abaissement de deux crans de la note de l'Italie par l'agence d'évaluation financière Moody's.