Algérie

Devises en faveur du citoyen "bassite" '



Change parallèle. En devises bien entendu. Il ne s'agit pas d'en discuter sur le bien, fondé, mais de se poser la question de savoir qui peut décider du démantèlement du réseau de change, c'est-à-dire de son alimentation. Cinq acteurs autour du change. En premier, il y a les acteurs de l'alimentation en devises. Au regard de la loi, il est interdit de détenir des devises, surtout en grandes quantités. Et pourtant, il y en a qui organisent leur entrée hors déclaration aux douanes. C'est comme pour les pétards de la fête du Mouloud. C'est interdit, tout le monde le sait et pourtant' Ces pétards sont bien passés par les frontières, terrestres ou maritimes. Il existe bien une organisation nommée douanes. D'autres acteurs, ceux de l'administration des impôts. Ce n'est même pas la peine de s'appesantir sur leur rôle. C'est à eux de s'expliquer, ou alors de se justifier. Mais comme tout le monde sait que bientôt il n'y aura plus de droits de douanes dans le cadre des accords avec l'OMC, (soit dans le cadre du libre-échange), autant alors commencer maintenant à habituer les douanes à renoncer aux perceptions aux importations. C'est en quelque sorte un entraînement mental. Troisièmement, il y a les économistes. Ceux-là sont divisés. Interdire le change ' Plutôt le réglementer avec des devises qui ne proviennent pas de la vente des hydrocarbures. Il y a les politiques issus des élections, ceux qui légifèrent. Ils avaient dit non par le biais de la loi, mais ne savent plus qui écouter. Continuer à dire non ' Changer complètement et prendre la responsabilité de dire oui ' Ils attendront le moment où il leur sera ordonné de lever les mains. Il y a en quatrième position, l'administration, celle qui a une vocation interministérielle, c'est-à-dire celle qui a des attributions interministérielles, soit le ministère de l'Intérieur. Celui-ci n'oublie jamais qu'il est en charge de l'ordre public et qu'il a pour mission de prendre des mesures d'apaisement en faveur du citoyen. Cinquièmement, il y a le citoyen " bassite ". Celui-ci n'a pas accès à la banque pour un change qui lui permettra de relever la tête à l'étranger. Il peut acheter de la devise mais il ne pourra jamais l'exporter. Il risque la saisie et la prison. Ce ne sera donc pas en faveur du citoyen " bassite ".


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