Algérie

Développer les échangeshors hydrocarbures





La mission a pour objectif d'étudier le marché algérien à  travers des rencontres avec des représentants d'entreprises nationales de tous les secteurs. Parmi les firmes qui effectuent le déplacement d'Alger, il y a notamment Rolls Royce, spécialisé en générateurs d'énergie, Massey Fergusson en machines et outillage agricoles, ou Asta Zenica en produits pharmaceutiques. «Le marché algérien présente les caractéristiques d'un marché  nouveau, parfois vierge dans certains secteurs, où les possibilités de progresser sont réellement énormes, pour ceux qui savent investir», a indiqué à  l'APS, Robert Carr, directeur de la firme internationale Tudor, présente en Algérie depuis 2008. A propos de la sécurité en Algérie, cet investisseur a affirmé que «ce n'est pas plus dangereux que dans d'autres pays». Parlant de la législation, M. Carr a estimé qu'«il n'y a pas eu de contraintes majeures dans la procédure d'installation qui s'est déroulée normalement».
«Les hommes d'affaires britanniques ont compris l'importance du marché algérien et veulent aller au-delà de l'acte de vendre leurs produits, en s'impliquant davantage dans les projets algériens liés au  développement», a déclaré pour sa part, le directeur de la Middle East Association, M. Hollice, à  la veille du déplacement de cette mission en Algérie, rapporte l'APS. La Grande-Bretagne est un important investisseur en Algérie avec un montant de 1,4 milliard de livres sterling. Le partenariat entre les deux pays a encore un potentiel d'évolution qualitatif et il s'agira de mettre en place les mécanismes, à  l'occasion des prochaines rencontres bilatérales, estiment-on dans les milieux d'affaires britanniques cités par l'APS. Il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie dans les secteurs hors hydrocarbures comme les infrastructures de base, la construction, l'environnement, l'eau, les ports et le rail.   L'ingénierie, l'enseignement, la défense et la sécurité, les finances, sont également autant de secteurs qui contribueront, dans une large mesure, à  développer les relations économiques et commerciales et un partenariat «gagnant-gagnant» entre les deux pays, ajoute-t-on. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient  atteint en 2009, selon les chiffres des Douanes algériennes, près de 2 milliards de dollars, dont 1,18 milliard de dollars d'exportations algériennes et 720 millions de dollars d'importations. En 2009, la Grande-Bretagne a été classée 10e client de l'Algérie et son 14e fournisseur.

 


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