Algérie

«Développer l'investissement dans le secteur de l'aquaculture»



«Développer l'investissement dans le secteur de l'aquaculture»
Dans le cadre de la mise en place du nouveau cadre d'orientation et d'encouragement à la production relative à l'économie de la pêche et de l'aquaculture, le Forum des chefs d'entreprises (FCE) a organisé hier, à l'hôtel Al-Aurassi ,sous le patronage du ministère de la Pêche et des Ressources Halieutiques, un séminaire sous le thème «Le développement de l'investissement en Algérie dans le domaine de l'aquaculture : opportunités et défis», en présence du ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement Amara Benyounès, et de celui de la Pêche et des Ressources halieutiques, Sid-Ahmed Ferroukhi.On notait la participation d'une centaine de membres du Forum des chefs d'entreprises. Son président, Réda Hamiani, a présenté les objectifs de cet évènement qui consistent à mettre en valeur les opportunités et les bénéfices d'investissement dans le domaine de l'aquaculture et d'informer les opérateurs potentiels sur le cadre incitatif au travail développé dans cette filière. Cette réunion a aussi mis en relation les différents agents productifs de la filière (investisseurs, dispositifs, institutions financières, mécanismes d'assurance et de garantie, secteurs concernés, appareil de recherche...) et valorisé l'échange des expériences réussies avec des opérateurs actifs. Le président du FCE a insisté sur le problème qui se pose en Algérie concernant la consommation du poisson. «Nous sommes en moyenne de 5 à 6 kg par an alors que la moyenne était de 6 à 8 kg aux années quatre-vingt», a t-il affirmé. «Les Algériens ne consomment pas le poisson parce qu'il est cher», a ajouté M. Hamiani. De ce fait, il a confirmé que le but de la recherche est de faire l'équilibre entre la production du poisson d'élevage et le poisson sauvage, ce qui apportera un bénéfice sur le marché. De son côté, Sid-Ahmed Ferroukhi trouve que la capacité de gérer le risque dans ce genre de projets d'une grande importance surtout pour tout le bénéfice qu'ils apportent. «Nous sommes convaincus des choses que cela peut apporter pour notre économie», a-t-il ajouté. Le programme du séminaire a été riche en présentations qui ont suivies les allocutions des chefs d'entreprise présents. La sous-directrice de l'environnement et la prévention du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, Fadila Ceridi, a traité le thème de l'aquaculture en Algérie, ses lieux et perspectives d'investissement. Un exposé riche en informations, présentant le potentiel du pays dans ce domaine, ainsi que les produits et les lieux qu'ils sont en train d'utiliser pour le développement de l'élevage du poisson dans toutes les régions du pays. Du nord au sud, de l'est à l'ouest, l'Algérie dispose actuellement de nombreux centres d'élevage, piscines et ports industriels afin d'améliorer cette filière qui apportera plusieurs avantages, notant le plus important qui est l'absorption du chômage. L'investissement dans l'aquaculture peut ouvrir jusqu'à 1 000 emplois par unité. Enfin, pour encourager et financer l'aquaculture, le directeur général de l'Agence de développement de l'investissement, et le directeur adjoint de la BADR ont annoncé leur soutien total pour le développement de cette opération. La croissance de l'aquaculture au niveau international a enregistré un taux de 8% aux années quatre-vingt. Aujourd'hui même, elle continue de se développer dans presque toutes les régions de la planète, réalisant un équilibre entre le poisson d'élevage et le sauvage. Ce qui fait que près d'un poisson sur deux provient de l'aquaculture. Par ailleurs, et après les efforts actuels pour relancer des premiers projets d'investissement privés et publics inscrits au titre des programmes quinquennaux, un nouveau programme (2014-2020) réajusté et consolidé est en cours de mise en ?uvre et pourrait à moyen terme permettre d'atteindre une production de 80 000 tonnes et la création de plus de 10 000 emplois directs au bénéfice des jeunes universitaires et gens de mer qualifiés dans les zones du littoral concernées.




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