Développement local : Problème de foncier et bureaucratie

Malgré les budgets conséquents alloués par l'État, plusieurs quartiers, voire des communes entières, restent dépourvus des commodités les plus élémentaires à  la vie quotidienne. Bien qu'elles soient basiques, les doléances des Blidéens ne cessent d'augmenter.
Chutes de tension électriques, défaut de raccordement au gaz de ville, pénurie en eau potable, ou encore routes et chaussées défoncées figurent à  la une des réclamations dans la majorité des quartiers. Cela sans oublier la carence flagrante en matière de logements compte tenu de la croissance rapide de la population, ainsi que les différentes infrastructures d'accompagnement, dont entre autres, les établissements scolaires et de jeunesse. Dans le chef-lieu, l'absence d'assiettes foncières est la principale cause de non-inscription de nouveaux projets. Dans les autres communes, la situation n'est pas des moindres. A titre d'exemple, dans la commune de Souhane, plusieurs projets n'arrivent pas à  voir le jour. La raison n'est point le déficit en foncier, mais surtout l'absence d'entreprises. «La plupart de nos avis d'appels d'offres sont infructueux. Comptabilisant les différents frais dont ceux du transport, les entrepreneurs considèrent que les projets à  Souhane ne son point rentables», déclare un élu de cette APC. Lors de la dernière session de l'APW, le chef de l'exécutif, Ouchen Mohamed, a exprimé son insatisfaction au sujet de la cadence des projets de développement enregistrés dans le cadre de l'ancien quinquennat. Sur les 816 projets inscrits pour cette période, 122 opérations seulement ont été lancées. Ainsi, la wilaya de Blida n'a pu atteindre que 22% de consommation des crédits.  Faute d'assiette foncière, plusieurs projets sont dans la liste d'attente. Cela sans compter les nouveaux projets dont a bénéficié la wilaya de Blida dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Pour remédier à  ce problème, la plupart des communes de la wilaya ont procédé à  la révision de leurs PDAU (Le Plan directeur d'aménagement et d'urbanisme). Cependant, devant les lenteurs administratives, les Blidéens devront prendre leur mal en patience et espérer à  des jours meilleurs.