Parmi les insuffisances soulevées par les comités de villages, on cite le projet de raccordement de la localité au réseau de gaz naturel qui n'arrive pas à voir le jour, au moment où le taux de raccordement a atteint les 87% au niveau de Tizi-Ouzou.Les populations issues des communes montagneuses sont livrées à elles-mêmes et au calvaire qui ronge leur quotidien. C'est le cas de la localité d'Aït Chafaâ dans la daïra d'Azeffoun à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tizi-Ouzou qui accuse un énorme retard en matière de développement local. Plusieurs insuffisances en matière d'infrastructures d'utilité publique sont constatées au niveau de cette commune maritime. Pour cela, et à l'initiative de la Coordination des comités des villages d'Aït Chafaâ, il a été décidé la désignation de représentants dans cette Coordination avec comme mission d'attirer l'attention des autorités locales qui continuent à faire la sourde oreille à leurs doléances qui semblent être renvoyées aux calendes grecques.
Parmi les insuffisances soulevées par les comités de villages, on cite le projet de raccordement de la localité au réseau de gaz naturel qui n'arrive pas à voir le jour, au moment où le taux de raccordement a atteint les 87% au niveau de la capitale de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les villageois s'estiment lésés par rapport aux autres communes ayant bénéficié du programme de développement de gaz naturel inscrit à l'indicatif de la région. «Nous avons beaucoup souffert pour transporter la bonbonne de gaz, notamment durant les saisons hivernales où les routes qui mènent vers notre commune sont quasiment impraticables», dénoncent-ils.
Pour rappel, une enveloppe financière de 400 milliards de centimes a été allouée par le gouvernement pour le dégel du projet du Gazoduc Béjaïa-Tizi-Ouzou qui permettra le raccordement des localités qui espèrent voir le bout du tunnel à savoir : Aït Chafaâ, Zekri et Akerrou. Une initiative qui a abouti suite à la sollicitation de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) qui a insisté sur l'importance de ce projet tant attendu par les populations. Par ailleurs, les citoyens de cette localité tirent la sonnette d'alarme quant à l'implantation d'une décharge publique en plein chef-lieu.
Une démarche qui a été rejetée à l'unanimité par les comités des villages qui demandent sa délocalisation dans les plus bref délais pour éviter ses répercussions néfastes sur la santé publique. «Nous sommes exposés à un danger quotidien à cause de cette décharge publique. Notre commune est la seule qui a une décharge publique implantée au chef-lieu. Nous demandons qu'elle soit délocalisée avant d'aller vers d'autres méthodes plus radicales», dira Idir Hakim, secrétaire général de la Coordination des comités des villages. Dans le même contexte, ils dénoncent un autre problème lié à l'environnement, celui de la gestion de déchets ménagers, puisque d'après eux, aucune stratégie communale n'a été proposée pour régler ce problème et veiller sur la protection de l'environnement. En outre et dans le secteur de l'habitat, les habitants de ladite commune dénoncent les pratiques de fuite en avant dans l'opération de distribution des 60 logements sociaux implantés au lieudit Thazaghart achevés depuis 2012 et qui ne sont pas encore distribués à ce jour. «Nous voulons l'affichage de la liste des bénéficiaires de ces logements et la remise des clés de leur abri», exigent-ils aussi. A tout cela s'ajoutent les perturbations des sources hydriques et le raccordement aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, notamment la fibre optique et la 4GLTE sont l'une des priorités des habitants en vue de leur permettre de s'ouvrir au monde extérieur.
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Posté Le : 28/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Z C Hamri
Source : www.letempsdz.com