Algérie

Développement local à Alger Des problèmes, des réalisations et des attentes



Développement local à Alger
                                    Des problèmes, des réalisations et des attentes
Calvaire - Les embouteillages, l'insécurité, le chômage sont, entre autres, les différents problèmes qui «polluent» la vie des Algérois.
«C'est la première fois que je fais confiance à ce que font les pouvoirs publics pour être à l'écoute du peuple. Les problèmes auxquels font face, quotidiennement, les Algérois sont connus. Il suffit de prendre sa voiture et de sortir pour les constater de visu. Le premier problème est relatif aux embouteillages. On parcourt 7 km en une heure ! Cela n'arrive qu'en Algérie. La dernière fois, j'ai pris un bus à Dely Ibrahim, et tous les cinq mètres on s'arrêtait, on pouvait même descendre et acheter quelque chose. C'est trop», nous dit Amine, qui est à l'origine de la page Facebook «One two three viva l'Algérie».
Les causes sont claires, explique notre interlocuteur, rencontré en marge des travaux de la seconde journée de concertation sur le développement local, consacrée à la wilaya d'Alger. «Il y a des barrages partout. Même au centre ville. On ne comprend pas pourquoi. Il ne manque plus qu'à installer des barrages à l'intérieur de nos maisons ! Puisque l'état d'urgence a été levé, ces barrages n'ont plus de raison d'être», estime notre interlocuteur. «Il y a aussi le problème des parkings. Il y a un déficit énorme en la matière. Et là où on se gare, on trouve un policier qui nous dit qu'il est interdit de stationner», a-t-il ajouté. L'autre problème évoqué par ce jeune est celui de l'insécurité. «Le soir, notre capitale devient la Colombie. Je défie quiconque de circuler dans un quartier populaire à 22h ou 23h. On risque sa vie. Les Algérois veulent plus de sécurité. Ce qui est paradoxal, c'est qu'au niveau du Palais des nations, on trouve une quarantaine de policiers, ils font leur travail, et c'est tant mieux. Mais, au niveau de la gare routière du Caroubier, on trouve deux policiers. L'un dort et l'autre est en train de discuter au téléphone. Il y a des endroits au niveau de la capitale comme les marchés et les gares où la présence des policiers est indispensable», note notre interlocuteur. Le chômage est aussi un autre problème qui préoccupe les Algérois, selon ce jeune.
«Il faudrait que les jeunes Algérois bénéficient de tous ces projets qui sont réalisés au niveau de la capitale. Il faudrait recruter tous ces jeunes qui traînent à Bab El-Oued et Belcourt pour leur éviter de sombrer dans la drogue et la délinquance. Il faut, dès à présent, leur donner une chance», conclut notre interlocuteur.
De son côté, le président de l'association Arts et Culture (Somoud) de la wilaya d'Alger a révélé, dans une déclaration à InfoSoir, un manque de communication des responsables locaux. «Il y a un manque de communication entre l'administration et les citoyens. Il faudrait qu'il y ait cette communication directe entre l'administration et le citoyen pour que ce dernier puisse exposer ses problèmes. D'autres intervenants à l'occasion des travaux de la seconde journée de concertation sur le développement local, consacrée à la wilaya d'Alger, ont déploré l'absence d'espaces culturels pour les jeunes.


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