"Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs "- La nécessaire diversification de l'économie nationale ne peut plus se réduire au simple accolement de thèmes et de signes divers. Le réaménagement actuel, c'est la décantation. Et, il n'est pas du goût de tous, notamment et surtout d'une des parties de la classe économique qui ne s'était jamais associée au développement économique et humain du pays ; et dont, dure réalité, la volonté transparente de certains repose sur une surestimation et une appréciation fausse de l'audience économique de l'action du gouvernement en cette période difficile à prendre le mal par la racine pour contrecarrer les effets dévastateurs de la crise actuelle sur le plan social, économique et financier en raison de la baisse des cours pétroliers sur le marché mondial. Et c'est en fait que la présence des partenaires sociaux et économiques aux côtés du gouvernement dans cette grande bataille provoque une manifestation particulière. Sans doute faut-il y voir une hausse de prestige et d'impact des mesures sur lesquelles l'Exécutif gouvernemental s'attèle pour garantir le rythme actuel de son plan d'action, et dans le même temps faire valoir les principes fondamentaux du développement durable qui reposent sur la préservation de l'environnement, la défense de l'équité sociale, et de la viabilité économique, c'est-à-dire un champ d'action politique qui vise à assurer globalement le développement viable à moyen et long termes en relevant sur son passage des défis économiques et sociaux. En somme la mise en place d'outils à l'application des mesures engagées par le gouvernement et d'indicateurs nouveaux de développement durable. Cette démarche se fonde sur la définition du développement durable tel qu'il a été formulé dans le programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, ainsi que sur sa conception multidimensionnelle reprise explicitement par la Constitution amendée, c'est-à-dire un concept de développement durable assez bien ancré dans la loi fondamentale du pays, en particulier sa capacité de se régénérer et de s'actualiser à chaque étape de son développement, et son utilisation par l'être humain au profit de ses besoins. Le défi de la mise en ?uvre du développement durable consiste de fait à faire en sorte que l'ensemble des parties prenantes (citoyens, société civile, entreprises, pouvoirs publics, etc.) adaptent leurs comportements, actions socio-économiques, politiques, plans d'interventions, mesures et dispositions, selon une vision globale pour atteindre simultanément l'équilibre des objectifs de cette phase de redressement économique. A présent, en l'absence d'un paysage politique carrément versé dans la consolidation du développement durable, d'ailleurs beaucoup plus préoccupé par les échéances électorales de 2017 que des intérêts de la nation, le moment est propice pour l'encouragement d'une société civile capable d'être une force de proposition et redoubler tout autant le dialogue et la concertation avec les partenaires sociaux de manière à les associer pleinement à la construction et à la préservation des consensus sociaux tant indispensables à la mise en ?uvre des politiques et programmes nationaux de développement. Toutes ces mesures ne peuvent se concrétiser que par un effort soutenu de mobilisation, de professionnalisation des structures et des hommes et de modernisation des méthodes et des procédures économiques et administratives. Cet effort comme souvent souligné par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal devra toucher aussi bien les administrations centrales que les collectivités locales qui sont dans l'obligation de jouer un rôle central dans l'amélioration de la relation entre l'Etat et le citoyen et de la qualité de prestation des services publics. Il porte aussi sur la formation de leurs encadrements, à tous les échelons de responsabilité, et sur la modernisation de leurs méthodes et moyens d'intervention, notamment, par l'introduction des budgets programmés au seul service de la croissance et la révision de la fiscalité locale.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/06/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B C
Source : www.lemaghrebdz.com