Algérie

DEVELOPPEMENT DES START-UP EN ALGERIE La participation de la diaspora algérienne sollicitée



La participation de la diaspora algérienne dans le développement économique, voire celui des start-up ou entreprises émergentes innovantes en Algérie est très sollicitée.
Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Il en est justement question depuis hier et aujourd'hui à l'hôtel Hilton à Alger, à l'occasion du 1er Forum de partenariat avec la diaspora algérienne établie aux Etats-Unis. Cette participation est ainsi souhaitée par le ministre de l'Industrie, des PME et de la Promotion de l'investissement et celui de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Mohamed Benmeradi et Moussa Benhamadi, hôtes officiels de ce forum. Comme cette participation l'est également par une trentaine d'entrepreneurs algériens établis notamment à la Silicon Valley (Californie), l'US-Algeria Business Council et en termes résolus par l'Association internationale de la diaspora algérienne (AIDA). Il s'agit, dans le cadre d'une feuille de route à maturer, selon un accompagnement optimal en termes de transfert de savoir-faire, coaching et appui financier et d'une synergie impliquant les divers acteurs institutionnels et entrepreneuriaux, d'aider le développement des start-up innovantes. Notamment celles présentes dans les incubateurs et parcs technologiques ainsi que dans les pépinières d'entreprises et universités du pays. Et d'autant qu'une dizaine de start-up créées par des membres de la diaspora algérienne établie en France sont déjà lancées ou en cours, dans le cadre de la coopération algéro-européenne et dans le domaine de la recherche agroalimentaire, les TIC et la maintenance industrielle notamment. A charge cependant, au-delà de la bonne volonté exprimée ici et là et des atouts de l'Algérie, un marché captif, d'assurer l'environnement adapté, de s'engager selon une démarche partenariale réfléchie, de développer la coordination efficiente et savoir mobiliser les financements adéquats et rationalisés. En d'autres termes, et pour paraphraser l'universitaire algérien Kamel Ounadjela, basé dans la Silicon Valley et entrepreneur dans le domaine des cellules solaires, «accompagner plutôt que saupoudrer du cash et utiliser un système d'audit efficace». Voire, créer des fonds d'investissement, privés et/ou publics, à même de soutenir cette dynamique, en sus des divers dispositifs et fonds publics déjà opérationnels. En notant que près de 7 millions d'Algériens sont établis à l'étranger dont 1,5 sont des universitaires. Quelque 200 000 émigrés sont décideurs. Cette communauté représente un actif de 100 milliards d'euros.




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