Algérie

Développement des assurances en Algérie



Développement des assurances en Algérie
"Quand on sait que les trois cinquième de la production nationale des assurances sont détenus par seulement 1/7 des wilayas du pays (dont la part du lion revient à Alger, principal pôle économique national, avec les 2/5 du chiffre d'affaires global du secteur), il est légitimement réaliste de croire que la marge de développement des assurances en Algérie reste importante", écrit Benbouabdellah Abdel Hakim, secrétaire permanent du Conseil national des assurances, dans le dernier numéro du bulletin des assurances qui vient de paraître. Selon lui, il est clairement établi que le potentiel du marché national reste énorme et qu'il ne reste aux acteurs du marché qu'à trouver les différentes niches de développement concernées."En partant du fait, tout aussi avéré, que, tout au long de ces dernières années, la part de la branche automobile représente la moitié (part oscillant autour de 50%) du chiffre d'affaires du marché national des assurances, il est tout aussi clair que quand on fait une lecture comparative avec les marchés développés, un peu partout à travers la planète, les autres branches demeurent à booster, à commencer par les assurances de personnes dont la part reste scotchée aux alentours de 5 à 7% seulement", estime M. Benbouabdellah, indiquant que dans les marchés développés, les assurances de personnes (ou plus communément dénommées assurances vie) sont le véritable moteur de croissance sectorielle. Bien que notre pays, relèveM. Benbouabdellah, ait pu placer onze des sociétés de son marché des assurances dans le Top 100 des compagnies africaines les plus importantes en termes de chiffre d'affaires, il n'en demeure pas moins qu'aucune d'elles n'arrive à se hisser dans le Top 10 continental qui reste dominé par les compagnies sud-africaines. Dans un article consacré à la répartition géographique du chiffre d'affaires du secteur, Sarah Boughazi constate qu'au titre de l'année 2011, la production globale du secteur des assurances est détenue à 62% par les wilayas d'Alger, Oran, Béjaïa, Annaba, Sétif, Tizi Ouzou et Constantine. La wilaya d'Alger représente, à elle seule, 41% du total du chiffre d'affaires du marché national.Top 100 des compagnies africaines en 2012 : l'Algérie présente avec 11 sociétésSelon Mourad Zenikhri, le secteur algérien des assurances se porte relativement bien sur la scène continentale. "C'est, du moins, ce qui ressort du classement publié par la revue Jeune Afrique des 100 meilleures compagnies africaines. En effet, le dixième des compagnies classées dans ce Top 100 sont algériennes. Elles sont, précisément, 11 sociétés algériennes à figurer dans ce tableau établi sur la base des chiffres d'affaires 2012", a-t-il relevé. La SAA (Société algérienne des assurances) gagne, ainsi, deux places par rapport à l'année précédente. Elle occupe, désormais, la 15e place en enregistrant un chiffre d'affaires de 277 233,91 millions de dollars, soit 13 millions de plus que l'année précédente. La CCR réalise aussi une percée des plus satisfaisantes, passe de la 30e place à la 23e et bénéficie d'un total prime de 174,363 millions de dollars. La Caar, quant à elle, augmente sa recette de 11,3 millions de dollars. Elle pointe au 22e rang du classement, devancée par la Caat. La Ciar (42e) recule de quelques places, mais garde sa stabilité en termes de chiffre d'affaires. Arrivant à la 70e place, la 2A enregistre un total prime de 39,570 millions de dollars, soit 13 millions de plus qu'en 2010. En plus des compagnies susmentionnées, déjà présentes dans le classement 2011, cinq autres sociétés algériennes font leur entrée dans ce Top 100. Il s'agit de la CNMA (45e), d'Alliance Assurances (67e), de la GAM (72e), de Salama (76e) et de la Trust (96e). Tout comme l'année précédente, les firmes sud-africaines continuent de dominer la scène continentale en occupant les sept premières places du top 10. Wafa Assurance et RMA Wataniya (Maroc) sont classées respectivement à la 8e et 10e place. "Le marché des assurances au Maghreb, notamment en Algérie, repose essentiellement sur les assurances automobile et risques industriels. C'est ce qui engendre, sans doute, ce retard par rapport aux géants africains", explique Mourad Zenikhri.En Algérie, ces deux branches représentent plus de 80% du marché global, les assurances de personnes (8,7%), agricoles (7,4%), de transport (1%) et de caution crédit (0,5) demeurent, malheureusement, minimes.M. R.NomAdresse email




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