Algérie

Développement agricole en montagne



Dans sa stratégie tous azimuts d?exploiter la moindre opportunité de développement local, la wilaya de Annaba a intégré les activités en montagne. C?est-à-dire tenter d?utiliser rationnellement et avec efficacité la moindre potentialité que recèle la wilaya. C?est en tous les cas, l?objet que se sont assigné les concepteurs de cette stratégie mise en application, pour notamment le développement de la production du liège et du bois industriel. Elle supplée ainsi à l?indifférence totale des élus de la chambre d?agriculture. Cette indifférence est mise en relief dans le contenu du bilan des activités de 1992 à 2004 où ces élus n?ont fait que mentionner la surface des forêts naturelles et artificielles. Ils ont totalement éludé l?agriculture en montagne et en piémont. Cette absence de discernement dans l?approche du dossier agricole est quelque peu atténuée par la stratégie où il est également question de l?élevage forestier et la promotion du tourisme climatique. La démarche est motivée, entre autres, par la disponibilité des ressources ligneuses et subéreuses. Ces dernières sont concentrées sur 65 000 ha dans la zone nord qualifiée de zone d?économie forestière. « Les hauteurs de Annaba peuvent offrir annuellement des possibilités de récolte de 30 000 q de liège et 20 000 q de bois d?eucalyptus. A lui seul, l?espace montagneux situé au nord occupe 52% des 1411,98 km qui forme la surface de la wilaya », a estimé Tahar S. un propriétaire terrien natif de l?Edough. Dans leurs évaluations des potentialités, les concepteurs ont pris en compte l?espace piémont. A une altitude évaluée entre 70 et 400 m, cet espace occupe 30 % de la surface totale du territoire, alors que les plaines occupent à peine 18%. La biomasse estimée à 30 000 t est formée par les 80 km de côte et représente le potentiel agropédologique de la wilaya étalé sur 58 548 ha. Dans leur approche de développement, les initiateurs de la démarche ont estimé que les plaines alluviales de Seybouse et du lac Fetzara représentent le potentiel productif avec 58% des terres cultivées en piémont, notamment à Aïn El Berda, Cheurfa, Eulma et Berrahal.


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