Temmar défend la «destination» Algérie
Hamid Temmar, le ministre de la Participation et de la Promotion des investissements, est en train de confirmer, jour après jour, la thèse qui veut que le président lui ait donné carte blanche pour défendre la destination «Algérie».C’est dans cette optique que M. Temmar, a annoncé jeudi à la chambre de commerce belgo-arabe à Bruxelles que de nombreuses facilités pour attirer les investissements étrangers en Algérie sont bel et bien engagées. Et la plus importante d’entre elles, qui intéresse le plus les investisseurs étrangers, réside dans la question de l’accès au foncier industriel. L’Etat algérien semble avoir pris conscience que ce point sensible a handicapé, sinon découragé, nombre d’étrangers et même certains nationaux d’engager leurs «billes» en Algérie.
M. Temmar a précisé que la question du foncier industriel va être finalisée dans les prochaines semaines et que les assiettes éligibles au foncier industriel (terrains communaux et domaine national) vont être recensées pour leur cession de façon «rapide et transparente». La cession des terrains industriels ou leur concession, en attendant la concrétisation des projets, sera examinée au cas par cas, sous l’autorité du Conseil national des investissements, présidé par le chef du gouvernement.
Il reste que d’autres mesures attractives ont été mises sur le tapis par M. Temmar, telles la baisse des impôts sur les bénéfices et la réduction des délais d’investissements. Le ministre cite la réduction de l’impôt sur le bénéfice de 20% et l’allègement des procédures d’investissement.
L’ANDI, passée sous l’autorité de son ministère, va «alléger» et rendre «plus transparentes» les procédures afin de pouvoir répondre dans les 72 heures aux demandes d’investissements.
Le désengagement de l’Etat se poursuit pour se concentrer sur son «rôle régulateur», en privatisant 342 entreprises entre juin 2003 et mai 2006, et le processus va se poursuivre pour l’achèvement de la cession totale ou partielle de 1000 entreprises.
L’Etat, a précisé M. Temmar devant la quarantaine d’invités, opérateurs arabes, belges et représentants des ambassades concernées, consacre ses investissements essentiellement aux infrastructures et aux ressources humaines.
L’ouverture de l’Algérie, pays devenu «stable» et le «plus démocratique du monde arabe et africain, à l’exception de l’Afrique du Sud», est confortée par l’accord d’association conclu avec l’Europe et la perspective d’adhésion à l’OMC, a-t-il relevé. Au vu de toutes ces «concessions», M. Temmar exhorte les opérateurs à s’investir davantage dans les organisations qui leur sont propres comme les chambres de commerce et les conseils d’affaires et qui produisent souvent de bons résultats de partenariat.
R.H.
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Posté Le : 17/06/2006
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com