Devant achever leurs thèses

500 doctorants algériens envoyés à l’étranger Selon le recteur de l’Université d’Alger, Tahar Hadjar, 500 doctorants algériens ont été envoyés à l’étranger pour terminer leurs thèses. M. Hadjar est intervenu, hier, lors de la signature d’une convention de partenariat avec son homologue de l’Université d’Ottawa, Gilles Patry, portant sur les échanges d’enseignants, d’étudiants et d’informations scientifiques. L’encadrement mutuel des thèses universitaires, la création d’équipes de recherche mixtes dans les domaines d’intérêt commun, ou encore la participation dans les séminaires scientifiques figurent parmi les axes de cet accord. Cette convention fait suite à la visite effectuée, il y a deux mois à Ottawa, capitale du Canada, par le recteur de l’Université d’Alger, accompagné de son homologue de l’université de Bejaia, Djoudi Merabet, et d’une enseignante représentant l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB). La délégation algérienne a conclu, au cours de ce voyage, plusieurs conventions entre les universités algériennes et canadiennes, notamment celles qui proposent un enseignement en français. M. Hadjar a révélé par ailleurs que, sur une cinquantaine de demandes de bourses d’études à l’étranger, d’une durée de 12 à 18 mois, formulées par des enseignants algériens pour terminer leurs thèses, 40 ont déjà reçu une réponse favorable dont certains vont poursuivre leurs cursus à Ottawa. «Cela entre, toujours selon M. Hadjar, dans le cadre du programme national exceptionnel qui consiste à envoyer annuellement quelque 500 enseignants en phase de finalisation de thèses dans divers pays pour l’obtention d’un doctorat d’Etat». Il a également annoncé qu’»un groupe d’une quinzaine d’étudiants de 1ère année dans le nouveau système LMD sera bientôt envoyé en stage de six semaines aux USA, alors qu’un autre se rendra au Canada». Intervenant à son tour, le recteur de l’Université d’Ottawa dira que son institution reçoit, chaque année, «une moyenne de 36.000 étudiants venant de 130 pays». «C’est une université qui compte, précisera-t-il, 10 facultés dans les domaines des arts, la médecine, l’ingénierie, l’éducation, le droit, la gestion et la recherche». De son côté, le vice-chancelier Gilles Patry a indiqué que son université estime que «cette collaboration vise à encourager la mobilité professorale et étudiante et à améliorer les possibilités conjointes de recherche d’enseignement et d’apprentissage». Au cours de la cérémonie, M. Hadjar a annoncé la célébration, en 2009, du centenaire de l’Université d’Alger. «Nous allons inviter toutes les universités du monde qui ont plus de 100 ans», dira-t-il fièrement. «Un vaste programme d’activités scientifiques, culturelles et sportives marquera cet important anniversaire tout au long de l’année 2009. A l’occasion, un musée anatomique unique au monde sera également inauguré», conclura-t-il. Abed Tilioua