Deuxièmes journées de médecine de ville: Vaccin antigrippal, douleur thoracique et tabac

Les «2èmes journées de médecine de ville» (JMV) se tiendront les 02 et 03 décembre au centre culturel Malek Haddad de Constantine sous le thème générique de «la place de la médecine de ville dans le système de santé en Algérie». Pour illustrer ce thème, les organisateurs de ces journées ont retenu trois sujets d'actualité: le vaccin antigrippal, la douleur thoracaique chez l'adulte et l'effet du tabac sur le poumon.

 Selon les organisateurs, le premier volet de ces rencontres va traiter du sujet de l'heure, la grippe porcine, qui tient en haleine toute la population et à propos duquel beaucoup de rumeurs circulent. A ce sujet, le Dr Omar Mahsas, l'un des organisateurs, dira «nous allons examiner tout cela en parlant des réalités. Nous descendrons sur le terrain pour voir où nous en sommes à l'heure actuelle et voir si notre pays est bien préparé à faire face à cette pandémie, quelles sont nos forces et nos insuffisances, etc.».

 En second lieu, les participants se pencheront sur la question de la douleur thoracique chez l'adulte afin, dit-il, de «faire toucher du doigt le drame de santé publique que nous vivons à savoir que nous sommes en train de perdre des gens d'à peine 40 à 50 ans qui meurent suite à des douleurs qui n'ont pas été comprises ou prises en charge. Ce sera aussi l'occasion pour interpeller les responsables de la santé publique pour mettre en place un réseau de prise en charge performant en la matière afin de sauver des vies». Le 3ème sujet, le tabac et le poumon, a-t-il indiqué, permettra de poser des questions sur la stratégie à mettre en place pour traiter cette pathologie. Dans ce domaine précis, le Dr Mahsas dira que l'Algérie, jusqu'à présent, n'a pas une stratégie claire de lutte contre le tabac et de prise en charge du cancer du poumon. «Le registre du cancer n'existe pas du tout en Algérie, sauf dans une ou deux wilayas. Nous voulons encore attirer l'attention sur cet aspect important de santé publique». A noter que les organisateurs misent sur la participation de 150 praticiens, aux côtés des représentants d'associations de malades qui ont été invités pour poser des questions sur ces trois volets.