DEUXIÈME JOUR DE L'EXAMEN DU BACCALAUREAT

Les candidats au baccalauréat ont achevé, hier, leur deuxième journée d'examen avec une certaine appréhension concernant le sujet des mathématiques, notamment pour les élèves de la filière gestion qui ont eu du mal à aborder cette matière sensible.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le stress a encore accompagné, hier, les candidats au baccalauréat session 2012. La plupart des candidats de toutes les filières ont passé les épreuves de mathématiques le matin et de langue anglaise l'après-midi. Ceux qui passent l'examen pour la première fois ont avoué que passé le stress et l'émotion du premier jour, les épreuves étaient abordées avec plus de sérénité. Ils ont eu toutefois à composer dans une matière difficile puisqu'il s'agit des mathématiques. D'ailleurs, aux environs de midi et alors que les centres d'examen étaient déjà désertés par les candidats, la plupart d'entre eux étaient toujours regroupés dehors et commentaient l'épreuve «choc» de la matinée. Pour les candidats de la filière gestion, le ton était à l'appréhension et à la crainte d'être passé à côté des bonnes réponses. «L'examen de mathématiques était particulièrement ardu. Si nous avons pu travailler l'un des sujets, nous ne pouvions même pas aborder le deuxième, tellement il était difficile», confient des lycéens du quartier Diar El Afia qui composaient au lycée El Idrissi. «Nous pensions que le ton était donné hier et que le reste des sujets seront aussi abordables que ceux du premier jour. Nous devons maintenant nous rattraper avec les autres matières», précisent d'autres candidats. Les candidats au bac composeront selon les filières jusqu'à jeudi prochain. Intervenant le premier jour depuis la wilaya de Biskra, Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, a déclaré qu'il n'était pas possible de prévoir dès à présent le taux de réussite au baccalauréat et qu'il fallait attendre les résultats des corrections et l'annonce des résultats dès le 2 juillet prochain. Le ministre est encore une fois revenu sur la particularité du bac algérien qui se fait en une seule session et sans recours ni rachat. Ceci alors que le taux de réussite au baccalauréat session juin 2011 a atteint 62,45 % contre 37,29 en 2005. Les responsables du ministère de l'Education nationale avaient expliqué la hausse du taux de réussite par «les résultats de la réforme qui commence à porter ses fruits» tout en notant que c'était le meilleur taux depuis l'indépendance de l'Algérie. Le nombre de candidats à l'examen du baccalauréat session juin 2012 a connu une augmentation par rapport à l'année dernière, soit une hausse de 63 385 candidats (12,76 %) contre 496 665 pour la session juin 2011.