Algérie

Deuxième enquête pour déterminer l'origine du liquide



Le ministre de l'Energie et des Mines a annoncé qu'une commission d'enquête mixte, composée d'experts du ministère de l'Energie et des Mines et celui de l'Environnement, est à pied d'?uvre à Constantine, à l'effet d'élaborer un second rapport concernant cette substance noirâtre, semblable à du pétrole découverte la semaine dernière par un agriculteur dans une localité de cette wilaya.M. Kebci - Alger (Le Soir) - Mohamed Arkab qui s'exprimait, avant-hier jeudi, en marge d'une séance plénière du Conseil de la Nation dédiée à des questions orales, a affirmé qu'il s'agit, pour cette seconde mission, «d'expliquer comment cette huile de moteur dégradée puisse arriver à près de 90 mètres sous le sol», comme cela a été soutenu par une première commission d'enquête diligentée par Sonatrach.
Dans un communiqué rendu public, mardi dernier, la compagnie pétrolière nationale a indiqué que la substance noirâtre et visqueuse accompagnée d'émanations de gaz, découverte à une profondeur de 90 m à Oued-Rahmoune, dans la willaya de Constantine, n'est qu'une huile de moteur très dégradée et, donc, loin de constituer une quelconque substance d'hydrocarbures. Il ne s'agit, selon toujours la Sonatrach, que d'un «puits d'eau artésien réalisé par un particulier qui, lors des opérations de forage, a débité une substance noirâtre et visqueuse accompagnée d'émanations de gaz, à une profondeur de 90 m».
Et, «après l'interprétation de l'ensemble des résultats des différentes analyses, l'équipe diligentée sur place par la compagnie nationale des hydrocarbures a conclu que «l'huile issue de ce puits d'eau artésien est une huile de moteur très dégradée prouvée par la présence de métaux en quantité importante, qui est probablement due à l'usure et la pollution de cette huile».
Ceci, alors que les résultats préliminaires des analyses effectuées sur les échantillons des liquides émanant dudit forage ont fait état de l'existence de «taux élevés d'hydrocarbures, d'huiles, de graisses et de matières en suspension».
M. K.


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