Algérie

DEUX SIDEENNES SE CONFIENT A REFLEXION



DEUX SIDEENNES SE CONFIENT A REFLEXION
Le SIDA ( le syndrome de l'immunodéficience acquise ) semble toujours rester un sujet tabou, difficile à aborder en milieu social et ses malades , des personnes souvent rejetées et accusées de tous les maux . Deux de ces ?'mal aimés'', se sont confiées au journal : une mère contaminée par son mari, décédé suite à sa maladie, abandonnée à son sort avec un enfant de 13 ans atteint du SIDA depuis sa naissance, et une autre femme également contaminée par son époux.La première femme nous dira qu'elle ne savait pas qu'elle était malade, et seul l'état maladif persistant de son enfant depuis sa naissance, lui a permis de découvrir qu'ils sont atteints du SIDA. ?'En 2008, le médecin qui traitait mon fils, m'a demandé de lui faire des analyses sanguines, qui ont fini par déceler la présence du virus du SIDA. Après la découverte de la maladie, le médecin m'a recommandé de faire des analyses à mon tour, et qui ont également confirmé que j'étais contaminée et était à l'origine de sa contagion au cours de la grossesse'', nous a-t-elle raconté. Avant d'ajouter :''Mon mari, qui était aussi malade et décéda des suites de sa maladie, et j'ai su par la suite qu'il portait le virus qui m'a été transmis''. ?'Aujourd'hui, mon fils a 13 ans, il ne va plus à l'école, il s'est arrêté en deuxième année à l'école primaire à cause de ses absences répétées pour sa prise de traitement. Je suis sans travail, et je ne dispose pas de moyens financiers pour subvenir à ses besoins médicaux, mon fils ne survit que grâce à l'aide des associations charitables'', a-t-elle regretté. Son cas nécessite des transfusions sanguines pour lui offrir de nouvelles plaquettes sanguines, il a besoin de donneurs de sang du groupe 0 positif, de frais pour ses analyses sanguines qu'elle effectue auprès de laboratoires privés. ?'Alors, aidez-nous, au lieu de nous exclure, nous, nous sommes que des innocents et des victimes de l'ignorance, nous n'avons point péché!'', a-t-elle lancé. « Nous, nous ne sommes pas des monstres ! »L'autre qui a bien voulu témoigner dira qu'elle est mariée et mère de 04 enfants et qu'elle faisait partie du personnel de la santé. Actuellement, elle ne travaille pas, mais bénéficie du régime de la longue maladie. ?'Depuis Janvier 2009, le mois où j'ai contracté le SIDA, par l'intermédiaire de mon époux, je souffrais de multiples maux et j'ai appris que j'étais touchée par le mal après la sortie du résultat d'une analyse médicale, qui m'a été demandée par le médecin'', a-t-elle expliqué. Ajoutant que son mari souffrait également de la maladie et elle a dû admettre cette terrible nouvelle pour sauver mon ménage et ne plus recourir au divorce qui ne lui était d'aucun secours. ?'Depuis, j'ai appris à vivre avec ma pathologie, je suis mon traitement et j'active au sein des Associations de lutte contre le fléau pour sensibiliser davantage les citoyens et les malades à mieux vivre leur mal. Malheureusement, certains nous rejettent, et nous acceptent que difficilement, d'autres pensent que nous sommes des monstres et nous ne méritons aucune attention particulière, alors que nous, nous sommes que des victimes!'', a-t-elle regretté.


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