Deux poids, deux mesures'

Sans doute outré et scandalisé par la non-présélection de son fils dans le cadre des 35èmes championnats d'Afrique de tennis des jeunes qui auront lieu au Caire en avril prochain, Monsieur Bennai Toufik s'est rapproché de notre bureau régional d'Oran pour mettre les points sur les i et dénoncer la politique des deux poids, deux mesures.Il a mis à l'index la DTN qui, d'après lui, n'a pas pris les bons critères pour choisir les méritants pour participer à la présélection qui a eu lieu dernièrement à Alger. D'après Monsieur Bennai, tout s'est déroulé en huis clos, même pas un communiqué paru dans la presse; comme il l'a si bien spécifié tout s'est joué en catimini. D'après lui, son fils Nabil avait toutes les aptitudes et qualités requises pour être de mise à la présélection. Il ajoutera que «la présélection s'est basée sur un dernier classement qui remonte à plus de 18 mois. Le comble, dans tout cela, est qu'il y avait même des joueurs qui ont été éliminés ou écartés du 1er tour du championnat d'Algérie des jeunes.
N'y a-t-il pas là un favoritisme flagrant, à l'instar de tous les sports aussi bien collectifs qu'individuels où c'est le championnat national qui sanctionne les qualifications continentales? il se trouve, qu'en tennis, on peut être éliminé au premier tour du championnat national et se voir présélectionné, voire même sélectionné dans les compétitions africaines. N'y a-t-il pas là un message clair disant que le championnat national devient caduc ' Bennai Nabil, sociétaire du club COST 2000-Oran, arrivé aux quarts de finale des championnats d'Algérie en jeunes minimes-cadets, se voit injustement et illégalement, selon leurs propres nouveaux critères, tout simplement écarté de la présélection.
Le classement auquel fait référence la DTN - je ne sais de quel chapeau de magicien il a été tiré - date de l'été 2010, sur un seul match non réactualisé jusqu'à ce jour et devenu obsolète, selon les propres dires du DTN lui-même! Comment se fait-il que ce critère ait été retenu et sur quelles bases ' Seules les coulisses peuvent nous donner la réponse». Monsieur Bennai, pour terminer, nous dira: «J'ai fait un sacrifice énorme pour cette discipline, à tout point de vue, et je suis très en colère du fait que, sentant l'injustice flagrante dans ce sport, mon fils a juré de ne plus poser les pieds dans un court de tennis? si justice n'est pas établie». Espérons que le bon sens prévaudra dans cette affaire de présélection qui n'avantage guère cette discipline qui, au contraire, doit être au diapason aux seuls méritants et, cela, quel que soit leur statut social.