Deux poids, deux mesures

Logique - L'engouement pour la chose juive s'explique en fait par l'origine de Sarkozy lui-même. Son père est Hongrois et sa mère est une juive de Salonique en Grèce.
Une première en France ! C'est la première fois qu'un chef d'Etat s'adresse directement à un citoyen étranger, en l'occurrence le père de Merah, qui a décidé d'attaquer la France en justice. «Il devrait avoir honte» dit-il. Alain Juppé, le numéro un de sa diplomatie, lui emboîtera le pas et va plus loin. «Lorsqu'on enfante un pareil monstre, il faut avoir la décence de se tair». Mais pour bien comprendre cette affaire, il faut savoir que l'Elysée est aujourd'hui au service des juifs de par le premier magistrat qui l'occupe. Interrogé par une chaîne publique, n'a-t-il pas déclaré que sa première visite à l'étranger en cas de réélection serait pour Israël ' D'ailleurs, dès le début de son mandat, il n'a pas caché ses sympathies pour le peuple juif.
Il a été jusqu'à demander à chaque écolier de France de parrainer un enfant israélite tué ou déporté par les Allemands.
C'était la bourde qu'il ne fallait pas commettre car des associations lui répondront vertement qui doit parrainer les enfants français tués ou déportés par les Allemands '
Mais cet engouement pour la chose juive s'explique en fait par l'origine de Sarkozy lui même.
Son père est hongrois et sa mère est une juive de Salonique en Grèce, or dans la tradition hébreuse, un enfant est juif uniquement par sa mère, autrement dit Sarkozy est un juif pur jus.
Ce n'est pas un reproche mais d'autres juifs moins importants que lui ont occupé des postes stratégiques dans la République et ont servi la France sans mélanger leur confession et leur préférence.
Pour des raisons de sécurité, semble-t-il, il vient d'interdire l'entrée dans son territoire de quatre prédicateurs qataris, saoudien et égyptien dont Qaradaoui qui devaient assister au Bourget à une grande rencontre organisée par le culte musulman.
Et dans la même foulée, il vient de demander discrètement aux grands écoles, grâce à l'intervention du Rabbin Haïm Korsia, aumônier général de l'armée de l'air, de décaler leurs examens d'entrée pour permettre aux jeunes juifs de passer leur traditionnelle fête de Pâques.
Ce sentiment pro-juif et anti-musulman, Sarkozy l'a parfaitement illustré au cours de son mandat.Nous lui devons la chasse aux foulards islamiques, l'interdiction du voile intégral, des prières hors des mosquées. Sur son sillage, l'extrême droite renchérira pour fustiger la viande hallal et la non mixité dans les piscines.
Et, curieusement, que ce soit Sarkozy ou Le Pen, personne n'a interdit aux juifs le port de la kippa ou l'étoile de David.