Noyés pour ainsi dire dans la masse de la population estimée à 80.000 âmes «branchée» puisque bénéficiant de l’eau potable, les citoyens souffrent de soif et de promesses. Et, pour épancher leur soif, les riverains doivent passer des journées entières à guetter la moindre citerne d’eau de passage.
Les jours de pluie, les propriétaires de ces citernes d’eau refusent carrément de s’aventurer dans les bourbiers fangeux. Question que se posent les concernés : «Pourquoi les autorités locales ont-elles procédé au branchement en AEP au profit de milliers de foyers à Haï Bendaoud au détriment d’une infime minorité'» Pourtant, les agents de la SEOR ont bien placé les compteurs d’eau (depuis belle lurette) en attendant (toujours) de les brancher à l’essentiel ; à savoir l’eau. Ce précieux liquide coule pourtant à flot à proximité de cette «cité perdue».
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 13/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : B. Alami
Source : www.elwatan.com