Deux musées et un opéra pour la ville

Des préparatifs sont en cours pour l'ouverture prochaine de deux musées et d'un opéra. Ce dernier serait le premier du genre dans le pays, avec pour effet de donner à la ville du vieux rocher un nouveau look.

Selon le directeur de la Culture de wilaya, il est prévu l'ouverture d'un musée des arts populaires, dans l'enceinte du palais de Ahmed Bey, où sera transférée une grande partie de la collection de celui de « Cirta » qui n'en peut plus de contenir tous les objets d'art à exposer. Un autre musée d'art moderne sera installé dans les locaux des anciennes galeries algériennes, édifice d'importance, situé en plein centre-ville, et pour lequel il a fallu batailler dur pour l'acquérir.

Il sera, par ailleurs, édifié une maison de « l'opéra » sur le site de l'ancien complexe le « Colisée », démoli au début des années 60.

Ou, seconde éventualité, ce projet pourra être créé à la maison de la Culture Med Laïd Khalifa, ce qui nécessitera plusieurs transformations, car ce dernier, précise le directeur de la Culture, est devenu un grand « garage », engloutissant beaucoup d'argent sans gain évident.

Ceci, en précisant que tous ces projets ont été demandés pour inscription pour 2009. Et les échos, aussi bien du côté de la wilaya que celui de la ministre de la Culture, sont favorables, précise-t-il.

Et de préciser enfin que lorsque les travaux de restauration du palais du Bey auront été achevés, il est prévu d'y installer tout le patrimoine traditionnel de Constantine.

Il sera, en quelque sorte, transformé en musée régional englobant les patrimoines des wilayate voisines, pour devenir un lieu d'exposition de tout ce qui a trait à la culture.

Pour en revenir à la maison de l'opéra, considérée comme un rêve pour la ville, de l'avis de plusieurs personnalités, elle est devenue une nécessité. En raison, entre autres, du nombre de festivals qu'organise traditionnellement et régulièrement la ville du vieux rocher, à savoir le festival international du jazz, le festival du Malouf, celui national de la poésie et celui local des arts populaires.

L'antique Cirta a impérieusement besoin d'un édifice pouvant contenir 2.000 à 3.000 personnes, chose que ne peut assurer le théâtre régional où se déroulent généralement ces manifestations.