Algérie

Deux morts après la chute d'obus sur une rue de Sanaa Yémen



L'émissaire des Nations unies au Yémen, Jamal ben Omar, arrivé le mois dernier pour tenter de parvenir à une solution politique sur la base d'un plan élaboré par les monarchies arabes du Golfe, a quitté Sanaa lundi sans résultat. Cet échec a été consommé en pleine recrudescence des violences et des combats sanglants entre les parties en conflit. Ainsi, deux civils ont été tués hier après la chute d'obus sur une rue commerçante de Sanaa, où des unités rivales de l'armée sont sur le qui-vive, selon des sources médicales et des témoins.
Deux obus se sont abattus sur la rue Haiel, bordée de magasins et d'ordinaire très animée, tuant un passant et blessant deux autres, selon des témoins. L'un des blessés a succombé par la suite, selon une source médicale.
Cette rue est située dans un secteur tenu par la première division blindée de l'armée, ralliée au mouvement de contestation, alors que le reste de Sanaa est contrôlé par les troupes fidèles au président Ali Abdallah Saleh, notamment la Garde républicaine commandée par son fils.
Une fillette de sept ans avait été tuée dimanche par l'explosion d'une roquette près d'une école dans un quartier proche, dans le centre de la capitale. Des affrontements avaient opposé dimanche les troupes de la première division blindée, dirigée par le général dissident Ali Mohsen al-Ahmar, aux forces loyales au président Saleh, faisant huit blessés.
De violents combats avaient également opposé jeudi dernier partisans et adversaires du régime à Sanaa. A Taëz (270 km au sud-ouest de Sanaa), trois civils ont été blessés dans le bombardement à partir de positions de la Garde républicaine du centre de la ville, selon des témoins et des sources médicales. Le président Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, refuse de démissionner malgré la vague de contestation populaire qui secoue le pays depuis janvier dernier.


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