Algérie

Deux ministres à Boumerdès pour parler jeunesse


Dans le prolongement de la dernière rencontre gouvernement-walis, Boumerdès a été choisie pour accueillir la première rencontre sur les préoccupations de la jeunesse. Pas moins de cinq thèmes étaient inscrits à l'ordre du jour du séminaire d'hier qui regroupe quelque 700 jeunes et moins jeunes autour de la problématique de la jeunesse. Cette rencontre a vu la présence des ministres de la Jeunesse et des sports, El-Hachemi Djiar et celui du Travail et de la sécurité sociale, Tayeb Louh. Les deux représentants du gouvernement ont reconnu dans leurs interventions, certaines défaillances dans le système de prises en charges des problèmes de la jeunesse. Premier a prendre la parole, Djiar a insisté sur la nécessité de l'organisation de pareilles rencontres. Le dossier sera enrichi au fur et à mesure avec la concertation des concernés, dira le ministre. Tayeb Louh, pour sa part, est revenu sur le nouveau décret portant encouragement du recrutement et de création d'emploi afin d'atténuer un tant soit peu l'effet du chômage. A ce sujet, le ministre dira que la baisse des charges de la sécurité sociale pour les employeurs permettra de dégager environ 250.000 postes d'emploi annuellement. «Ce décret n'est que le début d'une série de mesures dans la nouvelle politique de recrutement pour lutter contre le chômage» a lancé le ministre devant les 700 séminaristes. La rencontre d'hier a retenu cinq thèmes, même s'ils n'ont pas fait l'unaminité parmi les représentants de la soixantaine d'associations présentes, et qui se sont articulés autour de l'emploi et de la lutte contre le chômage, le rôle des associations de jeunes dans l'élaboration du programme et du fonctionnement des établissements de jeunesse, le problème de la formation professionnelle et de l'apprentissage et de l'accès aux techniques d'information et de communication (T.I.C), le partenariat pouvoir publics-association de jeunesse et enfin les maux sociaux et notamment la violence dans les stades. Ce dernier thème a soulevé l'ire des représentants de la wilaya de Tizi-Ouzou qui ont ironisé sur ce point, avançant que la violence ne se limite pas aux seuls gradins des stades mais elle est présente parmi nous quotidiennement ce qui dénote selon elle la malvie d'une grande frange des citoyens et non seulement de la jeunesse. Par ailleurs, la représentante des femmes rurales de Djelfa à qui on a refusé le micro avait une autre approche sur cette problématique. «Les problèmes de la jeunesse ne se règlent pas à travers des décrets mais par l'application effective sur le terrain des textes». Ainsi, dit-elle, «regretter amèrement d'avoir fait ce long déplacement à Boumerdès pour rien». Pour leur part, des scouts de Bouira, tout en affirmant que beaucoup de choses ont été faites depuis l'arrivée de Bouteflika, soulignent que certaines mentalités font que des insuffisances perdurent. D'ailleurs, Djiar lui-même a reconnu ces imperfections tout en recommandant d'y faire face en les dénonçant.
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