Les hirakistes continuent de défiler devant les tribunaux pour leurs publications, écrits ou vidéos, diffusées sur les réseaux sociaux, présumées outrageantes à des corps constitués ou pour attroupement non armé. Ainsi, le tribunal correctionnel de Mostaganem a examiné, hier, deux procès dans lesquels Brahim Khelifati, en détention depuis le 3 juin dernier, et Chaïb Mansouri, arrêté la semaine dernière, étaient poursuivis pour des publications sur les réseaux sociaux.Dans les deux dossiers, le procureur de la République a requis la peine de trois années de prison ferme et 100 000 DA d'amende. La défense a plaidé la relaxe en invoquant les droits d'opinion et d'expression protégés par les lois de la République, selon Me Ahmed Mebrek, du collectif de défense du Hirak. Le verdict a été mis en délibéré pour la semaine prochaine. À Oran, une quinzaine de personnes ont comparu hier devant le tribunal correctionnel de Fellaoucène pour attroupement non armé qui remonte au 26 août 2020, un vendredi au cours duquel les services de sécurité avaient opéré plusieurs arrestations préventives.
Lors du procès auquel seuls quatre accusés ont comparu, le représentant du parquet a réclamé six mois de prison ferme. Le collectif de défense du Hirak a plaidé la relaxe en soulignant l'absence d'éléments de preuves (photographies ou enregistrements vidéo) montrant le rassemblement en question : "D'innocentes personnes ont été interpellées, un peu partout à Oran, dans des cafés ou dans la rue parce que c'était un vendredi", a expliqué Me Farid Khemisti en dénonçant ce type de comportement. Le verdict a été renvoyé au 12 juillet.
S. Ould Ali
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Posté Le : 22/06/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samir OULD ALI
Source : www.liberte-algerie.com