Les pressions et les intimidations contre les militants du Hirak se poursuivent à Béjaïa. En effet, les services de la police judiciaire (PJ) de la sûreté de la daïra de Tichy ont auditionné, hier, sur procès-verbaux, deux activistes du Hirak, avant de les relâcher.Il s'agit de Karim Smaïli, président de l'association culturelle "Asaki" (Eveil) qui organise ces dernières années le café littéraire de Tichy, et de Billal Mammeri de Baccaro (Tichy).
Le premier militant convoqué par la police a été interrogé sur l'identité des initiateurs et l'objectif du rassemblement citoyen organisé samedi 13 mars dernier devant le siège de l'APC de Tichy, en signe de solidarité avec l'ensemble des détenus d'opinion, dont les deux militants proches du MAK, Lounès Hamzi et Djamel Azaim.
"On m'a fait signer un procès-verbal d'audition dans lequel j'ai affirmé que le rassemblement de samedi passé a été organisé par le collectif citoyen de Tichy (CCT) et non par l'association "Asaki" que je préside", a fait savoir Karim Smaïli, à sa sortie, hier, du commissariat de Tichy.
Selon notre interlocuteur, trois de ses camarades qui l'ont accompagné au siège de la sûreté de daïra de cette station balnéaire, Djamel Ikni, Karim Yahiaoui et Walid Tighzert en l'occurrence, ont été interpellés par la police, avant d'être relâchés trois heures plus tard.
Pour sa part, Billal Mammeri a été auditionné par rapport à ses publications sur les réseaux sociaux. "On m'a interrogé sur les publications de la page Facebook ?Baccaro News', dont je ne fais plus partie de ses administrateurs depuis mars 2020", a affirmé Billal Mammeri.
KAMAL OUHNIA
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Posté Le : 17/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamal OUHNIA
Source : www.liberte-algerie.com