Deux palestiniens détenus par Israël sans jugement en grève de la faim depuis plusieurs mois sont «en grave danger », a estimé vendredi l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International.
Hassan Safdi et Samer al-Barq ont été transférés du centre médical de la prison de Ramle, près de Tel-Aviv, au centre médical Assaf Harofeh, précise l'ONG dans un communiqué.
Amnesty rappelle que les deux hommes ont entamé une grève de la faim, respectivement depuis le 22 mai et le 21 juin, pour dénoncer la détention administrative, une disposition qui prévoit qu'un tribunal militaire peut ordonner la mise en détention sans inculpation ni jugement pour six mois, renouvelables indéfiniment.
M. Barq ne reçoit pas «le traitement médical spécialisé dont il a besoin » à l'hôpital, a précisé l'ONG. Les deux hommes ont en outre été frappés par des geôliers israéliens le 13 août «pour avoir refusé de changer de cellule » afin de rejoindre des codétenus non grévistes de la faim.
Ils «sont en grave danger car leur santé se détériore », a prévenu Amnesty. Quelque 1.600 à 2.000 détenus palestiniens d'Israël, dont M. Safdi, ont participé à une grève de la faim massive lancée en avril, qui s'est conclue par un accord le 14 mai avec l'administration pénitentiaire.
L'une de leurs principales revendications était la libération des détenus en détention administrative à l'issue de leur peine en cours à moins que des charges ne soient formulées. M. Safdi a de nouveau refusé de s'alimenter quand sa détention administrative a été renouvelée.
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Posté Le : 01/09/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com