Algérie

Deux cent mille targuis menacés de mort pour avoir soutenu Kadhafi



Deux cent mille targuis vivants sur le territoire libyen sont menacés de mort. Ils seraient selon un communiqué de la coordination des touaregs de Libye, qui a dénoncé la situation dans laquelle ceux-ci se trouvent, victime d'exécution sommaire qui ont lieu chaque jour, et ce depuis la chute de Tripoli aux mains de l'opposition, demandant au conseil de transition et à l'Otan et la communauté internationale de protéger les civils targuis, conformément aux accords de Genève.Selon le communiqué de la coordination publié sur son site, et qui se base sur de nombreux témoignages de personnes fuyant l'enfer libyens « les civils touaregs sont victimes d'exécutions sommaires dans la capitale libyenne,Tripoli depuis sa chute ».Assurant que d'autres témoignages recueillis dans le camp de réfugiés libyens de Debdeb frontalière avec l'Algérie font état de menaces de massacres contre les civils touaregs dans le sud du pays notamment à Ghadames. Les rebelles ont selon la coordination promis aux touaregs de leur faire payer de leurs sang le prix de leur prétendu soutien au régime de Kadhafi, et selon le communiqué actuellement plusieurs milliers de familles touarègues libyennes, notamment de Dereg et de Ghadames, ont pris la fuite vers l'Algérie par peur de massacre à leur encontre, dans un conflit dans lequel ils ont été pris aux piège « les touaregs du sud de la Libye ont toujours été soumis au joug des Kadhafa qui règnent en maitre sur le sud libyen » selon le communiqué. La coordination a indiqué que les touaregs libyens ont été entrainés malgré eux dans le conflit libyen, puisqu'ils ont été dès le début enrôlés contraints et forcés sous le prétexte d'aller participer à des manifestations de soutien au guide, pour finalement se retrouver parachutés sur les fronts du nord, soulignant que de nombreux militaires loyalistes touaregs ont été exécutés dans les casernes du nord par les officiers de l'armée libyenne parce qu'ils refusaient de participer à des opérations de répression avant l'intervention de l'Otan. Le communiqué assure également qu'un millier de militaires touaregs ont péris dans les bombardements de l'Otan lors de la bataille de Misrata, et que de nombreux groupes de touaregs libyens ont tenté de rejoindre la rébellion, malgré les difficultés sur le terrain. La jonction entre la rébellion et des groupes touaregs libyens a néanmoins eu lieu selon la coordination pour les batailles de Zenten, Nalut, ainsi que des rencontres qui ont eu lieu entre le CNT et des représentants des touaregs dans les territoires du Sud.


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