Algérie

Deux candidatures validées, deux en stand-by et un recalé !


La commission de gouvernance de la Confédération africaine de football (CAF), réunie au Caire mardi et mercredi, a déclaré éligibles les candidatures du Sénégalais Augustin Senghor et de l'Ivoirien Jacques Anouma au poste de président de la CAF, dont les élections se dérouleront le 12 mars à Rabat (Maroc), a annoncé l'instance continentale jeudi soir. En revanche, le président sortant, le Malgache Ahmad Ahmad, suspendu cinq ans par la commission d'éthique de la Fédération internationale (Fifa) pour notamment «manquement à son devoir de loyauté et détournements de fonds», a été déclaré inéligible. Concernant les deux autres candidats au poste de président de l'instance continentale, le Mauritanien Ahmed Yahya et le Sud-africain Patrice Tlhopane Motsepe, leurs dossiers ont été jugés «recevables». Cependant, la commission a estimé que des vérifications complémentaires sont nécessaires avant une décision finale. A cet effet, une audition de ces candidats sera organisée au Caire le 28 janvier, précise la même source. La commission de gouvernance, sous la présidence de l'Ivoirien Michel Kizito Brizoua-Bi, s'est également prononcée sur les candidats aux postes de membres du comité exécutif de la CAF. Ladite commission a retenu treize candidatures, alors que trois nécessitent des vérifications complémentaires. Par ailleurs, la CAF a souligné que les dossiers des candidats au Conseil de la Fifa, dont le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Kheireddine Zetchi en fait partie, sont «en cours de contrôle d'éligibilité au niveau des instances de la Fifa et le résultat sera communiqué en temps utile». «Conformément à l'article 44 des statuts de la CAF, la commission de gouvernance a analysé scrupuleusement les candidatures reçues en s'appuyant sur le rapport établi par une société internationale et indépendante de services d'investigation, spécialisée dans les contrôles d'intégrité ? firme internationale partenaire notamment de la Fifa ? de même que sur les informations fournies par le/la candidat (e) concerné (e) à travers un questionnaire d'éligibilité», conclut l'instance africaine.