Deux blessés dans un autre effondrement près de la rue Mirauchaux

La tension est montée, hier, d'un cran chez les habitants de l'immeuble vétuste situé au 1, rue Tipaza, dans le centre-ville d'Oran, non loin de la rue Mirauchaux. L'effondrement partiel de la façade de cette bâtisse, survenu hier, a provoqué un véritable mouvement de panique parmi les occupants. Bilan : deux blessés évacués vers les UMC d'Oran. Cette situation n'a fait qu'augmenter la colère des sinistrés qui venaient juste d'apprendre qu'ils ne figuraient pas sur la liste d'attribution des logements. « Pourquoi cette injustice, alors que tous les occupants des immeubles voisins ont bénéficié de logement. Ils nous ont promis de nous reloger car nous figurions dans ce programme d'urgence. Alors que s'est-il passé ? », se sont interrogées les familles. Tout en qualifiant cet acte de hogra et d'injustice, les sinistrés interpellent, une dernière fois, le wali d'Oran en sa qualité de premier magistrat de la ville afin de faire la lumière sur cette attribution. « Nous avons été recensés et nous avons reçu les membres de la commission qui nous ont promis que le relogement se fera pour ce mois de juillet, mais sans suite », affirment les contestataires. En attendant, les sinistrés disent opter pour la rue, car leurs logements sont devenus inhabitables, en attendant qu'une solution urgente soit trouvée à ce problème. « Nous demandons nos droits en tant que citoyens algériens », avaient précisé, hier, ces sinistrés livrés à eux-mêmes.