deux associations nationales instituent et lancent le prix « Amalou Abderrahmane » Distinctions - Journée mondiale du braille

A l'occasion de la célébration de la journée mondiale du braille, deux associations nationales en l'occurrence (A.N.P.I.P.H et A.N.E.E.S.A) instituent et lancent le prix « Amalou Abderrahmane ». Ces deux associations spécialisées dans la promotion et l'intégration des personnes handicapées représentée par son président, M. Berrag Bachir et celle des enseignants et éducateurs spécialisés pour les aveugles représentée par son vice président, Dr Mira Yacine, en collaboration avec la direction de l'école « Sahnoun-Farida » à El Hamiz, ont décidé que ce prix concernera, dans un premier temps, les écoles d'Alger et ses environs. L'objectif de cette rencontre (journée mondiale du braille) avec les élèves, c'est d'instaurer une culture d'acceptation de la catégorie des handicapés au sein de l'école, de la famille et de la société civile. Quant au ministère de l'Education nationale, cette action permet au braille d'être reconnu comme étant une matière d'enseignement général de façon à être enseignée (au moins une heure par mois) au même titre que les autres matières (musique, dessin,...) facilitant l'intégration des handicapés de la vue dans les classes, dépendant du secteur de l'éducation. A chaque janvier, des associations nationales et internationales célèbrent cette journée dédiée à l'anniversaire de la naissance de Louis Braille inventeur du système d'écriture Braille pour les personnes non-voyantes. Né le 4 janvier 1809 à Coupvray (Paris), Louis Braille se blesse gravement l''il gauche à l'âge de trois ans avec un poinçon dans l'atelier familial de bourrellerie. L'infection s'étend à l''il droit et Louis Braille perd la vue progressivement. Agé à peine de 10 ans, il est inscrit par ses parents à l'Institution royale des jeunes aveugles, fondée à Paris en 1785 par Valentin Haûy. C'est Charles Barbier de la Serre, capitaine en retraite, qui présenta en 1821 au Directeur de l'Institution royale le système d'écriture dit« nocture » (utilisé pour véhiculer des renseignements entre militaires pendant la nuit) qui peut être adapté aux non-voyants. A la fin de l'année 1924, Louis Braille mit au point son propre système alphabétique sur la base du système d'écriture de Charles Barbier de la Serre tout en enseignant en qualité de professeur à l'Institution royale. Le système Braille naquit en 1829 et devient définitif huit ans plus tard, lorsque Louis Braille publie sa seconde édition concernant le procédé d'écriture. Même malade dès l'âge de 26 ans, il continua à enseigner et s'éteint le 6 Janvier 1852. Il repose au Panthéon situé à Paris avec les grandes figures de l'histoire du monde. Epris d'un grand amour pour la culture, qu'il cherche à développer, l'homme de culture, Abderrahmane Amalou connu non seulement comme étant le premier auteur algérien ayant transcrit ses 'uvres littéraires en braille mais aussi reconnu pour les actions qu'il mène en faveur des personnes handicapées et notamment des non-voyants, et ce, dans le cadre de l'égalité des chances et de l'accès au savoir, reçut plusieurs distinctions, reconnaissances et prix qui lui ont été décernés aussi bien dans notre pays qu'à l'étranger. Abderrahmane Amalou aborde dans son travail des questions de notre monde qui véhicule des messages de valeurs morales. A chaque événement, l'auteur du livre « Les mots, les maux » fait montre de ses capacités créatives indéniables, grâce à l'esprit de recherche permanente d'inspiration dans la culture universelle. Il cherche à répondre aux goûts multiples de son lecteur et multiplie la création reflétant le vécu et inspirés de la réalité sociale et parfois, introduisant des scènes expressives en interaction avec le lecteur. M. Abderrahmane Amalou insiste sur son engagement pour l'épanouissement de la culture en général et de la promotion du livre en particulier, en déclarant : « Notre v'u le plus cher et notre noble ambition, c'est notre contribution à l'élargissement de l'intérêt porté par nos populations à la culture. Comme par le passé, nous voudrions que des familles entières algériennes renouent avec la lecture. Nous aurions alors rempli notre mission. »