Algérie

Deux ans de prison pour la femme interprète



Deux ans de prison pour la femme interprète
Après une quinzaine de jours de délibérations, la chambre pénale près la cour d'Alger a rendu son verdict dans l'affaire d'escroquerie dont a été victime l'ex-coach des Verts, Rabah Saâdane .Après une quinzaine de jours de délibérations, la chambre pénale près la cour d'Alger a rendu son verdict dans l'affaire d'escroquerie dont a été victime l'ex-coach des Verts, Rabah Saâdane .Poursuivie pour escroquerie, la prévenue Nawel qui exerce comme interprète dans un service relevant de l'ambassade d'Espagne, a écopé de 2 ans de prison ferme, en plus de rembourser l'argent pris à la victime, à savoir 9 milliards de centimes. Il est à rappeler que le ministère public avait requis à l'issue de l'audience une peine de 5 ans de prison.L'affaire pour rappel a éclaté lorsque Saâdane a déposé plainte contre cette femme pour escroquerie qu'elle a orchestrée, selon l'acte d'accusation, après avoir fait connaissance avec le fils de l'ancien sélectionneur national.Elle a en effet proposé à ces derniers d'investir dans l'immobilier en Espagne et d'entrer dans le monde des affaires. Elle leur a fait miroiter monts et merveilles en prétendant que l'ambassadeur d'Espagne à Alger voulait monter avec un groupe d'hommes d'affaires des investissements colossaux dans notre pays et laissait entendre qu'une femme d'affaires, une certaine Angela, propriétaire d'une entreprise espagnole, la Sotracom, mettait en vente un lot de terrain en terre ibérique contre la somme de 9 milliards de centimes en monnaie algérienne.Il n'en fallut pas plus pour convaincre la famille Saâdane de foncer et de sauter sur cette occasion qu'ils croyaient, naïfs comme ils sont, en or. Ainsi, l'ex-coach de l'EN a consenti à prêter à la jeune femme la somme de 9 milliards, sachant qu'il l'a connue déjà ainsi que son père qui est un ancien ministre dans... le gouvernement français. Les deux parties se sont entendues à ce que le remboursement se fasse en 4 tranches.Mais après un certain temps, Saâdane commence à se douter sérieusement quand la dame n'a pas fait montre d'une volonté de rembourser le pactole. Il a ainsi alerté, via son avocat, l'ambassade d'Espagne pour s'assurer des informations données par la prévenue. Et à sa grande stupéfaction, il apprendra qu'il n'a jamais été question pour l'ambassadeur espagnol de faire des investissements, du moins dans notre pays, et qu'il n'est en relation avec aucun promoteur. Saâdane a compris dès lors qu'il a été piégé et dépose plainte contre Nawel.Lors de sa comparution, la prévenue n'a pas reconnu les faits et a nié les accusations d'escroquerie en assurant qu'elle n'a fait qu'exercer son travail de traductrice. « Ce sont des opérations de transfert de fonds entre l'entreprise dirigée par les fils de Saâdane et une société espagnole dénommée qui traite avec la partie algérienne dans des opérations commerciales », a-t-elle affirmé alors que son avocat accuse tout simplement les enfants de Saâdane d'avoir fomenté ce coup pour avoir conclu un marché fictif et provoquer du coup la faillite de leur père.Poursuivie pour escroquerie, la prévenue Nawel qui exerce comme interprète dans un service relevant de l'ambassade d'Espagne, a écopé de 2 ans de prison ferme, en plus de rembourser l'argent pris à la victime, à savoir 9 milliards de centimes. Il est à rappeler que le ministère public avait requis à l'issue de l'audience une peine de 5 ans de prison.L'affaire pour rappel a éclaté lorsque Saâdane a déposé plainte contre cette femme pour escroquerie qu'elle a orchestrée, selon l'acte d'accusation, après avoir fait connaissance avec le fils de l'ancien sélectionneur national.Elle a en effet proposé à ces derniers d'investir dans l'immobilier en Espagne et d'entrer dans le monde des affaires. Elle leur a fait miroiter monts et merveilles en prétendant que l'ambassadeur d'Espagne à Alger voulait monter avec un groupe d'hommes d'affaires des investissements colossaux dans notre pays et laissait entendre qu'une femme d'affaires, une certaine Angela, propriétaire d'une entreprise espagnole, la Sotracom, mettait en vente un lot de terrain en terre ibérique contre la somme de 9 milliards de centimes en monnaie algérienne.Il n'en fallut pas plus pour convaincre la famille Saâdane de foncer et de sauter sur cette occasion qu'ils croyaient, naïfs comme ils sont, en or. Ainsi, l'ex-coach de l'EN a consenti à prêter à la jeune femme la somme de 9 milliards, sachant qu'il l'a connue déjà ainsi que son père qui est un ancien ministre dans... le gouvernement français. Les deux parties se sont entendues à ce que le remboursement se fasse en 4 tranches.Mais après un certain temps, Saâdane commence à se douter sérieusement quand la dame n'a pas fait montre d'une volonté de rembourser le pactole. Il a ainsi alerté, via son avocat, l'ambassade d'Espagne pour s'assurer des informations données par la prévenue. Et à sa grande stupéfaction, il apprendra qu'il n'a jamais été question pour l'ambassadeur espagnol de faire des investissements, du moins dans notre pays, et qu'il n'est en relation avec aucun promoteur. Saâdane a compris dès lors qu'il a été piégé et dépose plainte contre Nawel.Lors de sa comparution, la prévenue n'a pas reconnu les faits et a nié les accusations d'escroquerie en assurant qu'elle n'a fait qu'exercer son travail de traductrice. « Ce sont des opérations de transfert de fonds entre l'entreprise dirigée par les fils de Saâdane et une société espagnole dénommée qui traite avec la partie algérienne dans des opérations commerciales », a-t-elle affirmé alors que son avocat accuse tout simplement les enfants de Saâdane d'avoir fomenté ce coup pour avoir conclu un marché fictif et provoquer du coup la faillite de leur père.




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