Depuis l'accession au pouvoir de M. Abdelmadjid Tebboune il y a deux ans, l'Algérie a pu réaliser les principaux équilibres et renouveler les institutions constitutionnelles, pour asseoir une base de lancement solide d'une Algérie nouvelle qui s'apprête, l'année prochaine, à engager des réformes structurelles importantes.A pas sûrs et étudiés et dans une conjoncture sanitaire exceptionnelle marquée par des données économiques complexes, l'Algérie a pu, durant la première année du mandat du Président Tebboune, élu le 12 décembre 2019, remporter le pari de la stabilité sociopolitique qui a permis d'opérer des changements sur la base d'une nouvelle Constitution plébiscitée par le peuple en novembre 2020, loi fondamentale ayant constitué le plus grand chantier auquel se réfère les autres réformes qui figurent parmi les 54 engagements du Président Tebboune.
Ces engagements "ne sont pas de simples promesses électorales" mais plutôt un projet national que le Président de la République veille à concrétiser.
Lors de son premier discours à la Nation après sa prestation de serment, le 19 décembre 2019, il avait tracé les contours de l'Algérie nouvelle qui, a-t-il dit, sera à l'écoute des aspirations légitimes de notre peuple au changement radical du mode de gouvernance, tout en classant les priorités", en tournant la page des différends, de la désunion et de la discorde et en construisant, la main dans la main, la "Nouvelle République, forte et respectée". Il s'agit également de la consolidation de la place de l'Algérie dans le concert des Nations, à travers l'adoption d'une stratégie globale fondée sur une vision politique claire à même de rétablir la confiance du peuple en son Etat et assurer sa mobilisation (peuple) pour "lutter contre la corruption et relancer la croissance économique".
"Si je réussis, aidez-moi et encouragez-moi, et si je me trompe, corrigez-moi", avait déclaré le Président de la République lors de ce discours, avant l'ouverture de plusieurs canaux de dialogue avec les différents acteurs de la classe politique et du mouvement associatif ayant été associés à l'élaboration de la Constitution de 2020.
Il procédera par la suite à la formation du premier gouvernement dans le cadre du changement global de la composante de l'Assemblée populaire nationale (APN) à l'issue des législatives de juin 2021 et des Assemblées populaires communales et de wilayas à l'issue des locales de novembre 2021, un processus de changement couronné par la promotion du Conseil Constitutionnel en Cour Constitutionnelle indépendante aux larges prérogatives.
Dans un court laps de temps, le Président Tebboune a donné sa chance à chaque Algérien afin de contribuer à la reconstruction, en supervisant personnellement plusieurs rencontres ayant regroupé des représentants des pouvoirs publics, de l'administration et de la classe politique, des économistes, des Hommes d'affaires ainsi que le mouvement associatif. Celles-ci ont été sanctionnées par des recommandations pratiques qui ont été mises en œuvre efficacement, des recommandations basées sur "la franchise" et évoquant tous les détails "sans tabous".
Ces détails qui intéressent le président de la République, les préoccupations du simple citoyen étant au centre de ses priorités, figuraient parmi les axes du Plan d'action du nouveau gouvernement et se sont concrétisés dans la Loi de finances 2022 qui a consacré la préservation des acquis sociaux de l'Etat, notamment à travers la rationalisation de l'appui destiné exclusivement aux catégories démunies, la création de l'allocation chômage et la régularisation de la situation des bénéficiaires du dispositif d'insertion.
Ces procédures qui visent à améliorer la situation du citoyen, viennent appuyer les décisions précédentes du Président Tebboune concernant l'exonération des salaires inférieurs à 30.000 DA de l'Impôt sur le revenu global (IRG) et la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG).
Par ailleurs, le Président Tebboune poursuit le renforcement de l'arsenal juridique relatif à la lutte contre la corruption, à la garantie de la transparence, à la vulgarisation de la culture d'évaluation et de reddition des comptes qui est tributaire de la protection des responsables intègres.
A l'ouverture de l'année judiciaire 2021/2022, pour la première fois depuis 2012, le président de la République a réitéré son attachement à parachever l'édification de l'Etat de droit, à renforcer les fondements d'un pouvoir judiciaire "fort, indépendant et efficace", en accordant au pouvoir judiciaire "la place privilégiée qui lui sied".
Le Président Tebboune s'est engagé devant le peuple à consacrer la liberté d'expression et de la presse dans le cadre d'une approche globale tendant à engager des réformes législatives et réglementaires qui seront bientôt cristallisées sous forme de projet de loi organique sur l'information et une loi sur l'audiovisuel, pour encadrer à nouveau les médias et leur rôle dont les contours commencent à se dessiner à travers le changement des contenus médiatiques.
Cet intérêt particulier qu'accorde le Président Tebboune à l'information, à travers ses rencontres périodiques avec les représentants des médias nationaux, ainsi qu'en présidant la cérémonie de distinction des journalistes lauréats du Prix du président de la République du journaliste professionnel et en décernant la médaille de l'Ordre de mérite national au rang de "Achir", à titre posthume, au défunt journaliste Karim Boussalem.
Le bilan des deux premières années de la présidence de Monsieur Tebboune a été positif dans le domaine économique, selon les chiffres.
Après une érosion des réserves de changes à l'époque de l'ancien régime, les réformes structurelles en matière d'importation ont permis à l'Algérie de réaliser son équilibre financier et de maintenir ses réserves de change en devise sans enregistrer de déficit dans la balance commerciale.
Pour la première fois depuis 20 ans, la valeur des exportations hors hydrocarbures ont atteint 3,2 milliards de dollars, et devrait dépasser d'ici à la fin de l'année en cours 4,2 milliards de dollars, alors que la Loi de finances prévoit un taux de croissance de près de 3,3 % en 2022.
L'impact direct de ces données s'est traduit par le renforcement de l'indépendance de la décision politique, l'appui des positions souveraines de l'Etat algérien, outre la consécration du principe de réciprocité dans ses relations diplomatiques avec les autres pays, les différentes organisations et alliances internationales.
Sur cette base, la stratégie élaborée par le Président de la République pour renforcer le rôle de l'Algérie aux plans régional et mondial, a réalisé des progrès remarquables en matière de diplomatie algérienne et permis récemment à l'Algérie de retrouver "sa véritable place après un recul des années durant, en s'imposant dans plusieurs dossiers régionaux soulevés à titre public ou confidentiel.
Grâce à la politique extérieure judicieuse que consacre le Président Tebboune dans les relations qu'entretient l'Algérie avec ses partenaires internationaux, les relations diplomatiques qui étaient 'complexes' avec certains pays, à l'instar du Maroc et de la France sont désormais claires, étant basées sur les "principes de la Déclaration du 1er Novembre", tel qu'affirmé par le Président de la République.
Durant ces deux dernières années qui ont été celles de "la Mémoire" par excellence, marquées par la récupération des crânes des chouhada et le lancement d'une chaîne dédiée à la Mémoire, le Président de la République a décrété la journée du 8 mai "Journée nationale de la Mémoire" et décrété l'observation d'une minute de silence, le 17 octobre de chaque année, à la mémoire des chouhada des massacres du 17 octobre 1961 à Paris.
Posté Le : 10/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz