Plusieurs personnes ont répondu à l?invitation de cette association, notamment les handicapés, leurs enseignants ainsi que des citoyens, à l?exception des autorités locales. Celles-ci ont brillé par leur absence, et ce, malgré les invitations qui leur ont été adressées, dira le président de l?association, Madi Krimo. « Les responsables ont peu fait pour nous, et pourtant les handicapés ont des droits, mais qui ne sont pas respectés », dira M. madi. Il insistera : « Nos droits sont bafoués. Nous n?avons pas besoin des remerciements de la part des autorités pour ce que nous faisons, mais de dons qui pourront redonner espoir à ces êtres humains. » Dans le monde du travail, la loi permet un taux de 1% des effectifs en faveur des handicapés, alors qu?en France, il est de 6%. On constate qu?il existe très peu d?institutions et de places publiques aménagées, afin de faciliter le déplacement aux handicapés. Certains participants ont soulevé pour la énième fois le problème des pensions. Un handicapé à 100% touche une pension de 4000 DA tous les 3 mois. Par ailleurs, les conférenciers ont indiqué qu?un don de matériel orthopédique, d?une valeur de 340 millions de centimes est toujours bloqué au niveau du port d?Alger. Offert par une association française dénommée Wassila 58, il est destiné à l?association de communication et d?information des handicapés de la ville de Draâ Ben Khedda. Les appareils sont depuis le mois de mai dernier au terminal du port. L?association, notent les orateurs, a pourtant les autorisations nécessaires des ministères des Collectivités locales et celui de la Solidarité nationale. Cependant, les bénévoles de ladite association s?interrogent sur le refus du ministère de la Santé publique. « Le matériel répond aux normes en usage. Nos adhérents attendent ce matériel pour entamer des séances de rééducation et la concrétisation d?autres programmes », déclare l?association.
Posté Le : 03/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Lynda Merbouti
Source : www.elwatan.com