Algérie

Détresse d'une pionnière de la police



En guise de gratitude pour les 34 années de bons et loyaux services rendus à la police nationale, khalti Kheira, une retraitée, ne trouve aucune oreille attentive devant atténuer sa souffrance et l'aider à trouver une prise en charge au niveau d'un service de cardiologie afin de subir une onéreuse opération chirurgicale. Au lieu d'être gratifiée de la médaille de mérite, khalti Kheira, qui a, à l'instar de tous ses collègues, donné ses plus belles années à la patrie, est narguée par les différents responsables qui refusent de la recevoir en audience. Vivotant avec une minable retraite de 20 000 DA, la retraitée (ayant à sa charge un mari malade et deux jeunes fils au chômage) ne demande pas l'aumône mais une prise en charge médicale, laquelle est un droit. La vieille dame qui se déplace difficilement est à bout. L'oubli de ses anciens et nouveaux collègues, lesquels pourtant ne devraient pas effacer d'un trait la contribution de cette pionnière ayant, faut-il le rappeler, porté l'uniforme en 1968, la terrasse.N'ayant pas les 50 000 DA, qui représentent les frais de l'opération, la brave khalti Kheira sollicite, en ultime recours, les colonnes de la presse rien que pour rendre public son calvaire et alerter les responsables, à tous les niveaux, « isolés » par ces amnésiques vigiles, oubliant que tout a une fin. N'ayant pas l'habitude de tourner le dos aux bons serviteurs de la nation, les autorités locales vont-elles s'intersser à une pionnière qui mérite tous les honneurs de la République, laquelle doit beaucoup à cette dame et à tous les éléments de ce corps des services de sécurité ayant payé un lourd tribut durant les années noirs.


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