Ayant paraphé avec le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière le
nouveau régime indemnitaire conçu pour les praticiens généralistes de santé
publique, le syndicat national des médecins généralistes (SNMG) a organisé à l'ITSP une assemblée générale de ses adhérents des wilayas
d'Oran, Sidi Bel-Abbès et de Aïn
Témouchent, ainsi que de simples praticiens non
affiliés, pour exposer les nouveautés du régime indemnitaire qu'il juge positif.
Selon des responsables de ce syndicat, près de 200 personnes ont assisté à
cette rencontre et ces derniers ont affiché leur satisfaction quant aux
nouvelles augmentations «qualifiées de conséquentes» qu'offre ce nouveau régime
indemnitaire et dont le contenu vient de faire l'objet d'une correspondance
adressée par le département ministériel de Djamel Ould
Abbès le 10 du mois en cours à l'ensemble des
directeurs généraux des CHU et celui de l'EHU. Ce
document donne tous les détails concernant la nouvelle rémunération des
praticiens généralistes (médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes).
Ainsi et pour un médecin
généraliste débutant, le nouveau traitement net est estimé à près de 60.000 DA (sans
la prime de contagion), alors qu'il n'était que d'un peu plus de 32.000 DA
avant ce nouveau régime indemnitaire. Le salaire net du médecin généraliste du 6ème
échelon passe de 42.900 à près de 68.500 DA, salaire auquel s'ajouteront les
primes de garde et de contagion, actuellement en cours de réévaluation, selon
le ministère. Enfin et à titre illustratif, le médecin généraliste en chef du 10ème
échelon voit son salaire passer de près de 58.000 DA à plus 106.000. Quant au
chirurgien-dentiste, il débute sa carrière à près de 48.000 DA, alors
qu'auparavant son salaire était fixé à près de 28.500. Le ministère de la Santé précise que ces
nouvelles rémunérations prennent effet du 1er janvier 2008 et demande à tous
les responsables d'informer tous les praticiens concernés sur ces nouvelles
dispositions.
Rappelons que le ministre s'est
exprimé sur le régime indemnitaire en annonçant qu'il concerne, en fait, tous
les autres corps du secteur médical, à l'exception des médecins spécialistes
rappelant que «l'ancrage juridique a été mis en place». Dans ce contexte, M. Ould Abbès avait estimé que
l'amendement du statut de cette corporation, exigé par le syndicat, demande du
temps, d'où le risque de priver près de 6.000 spécialistes, relevant de la
fonction publique, de l'effet rétroactif depuis janvier 2008, au cas où le
délai dépasserait le 30 juin. Le ministre a également souligné que les régimes
indemnitaires de tous les corps devraient être prêts, dans une semaine, sauf
celui des spécialistes que 50 milliards de dinars seront consacrés par l'Etat
dans le cadre de la revalorisation des salaires de la profession.
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Posté Le : 14/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com