Une première en Algérie. Un Centre pour prendre en charge la cyberdépendance a vu le jour, en Algérie, plus particulièrement à Constantine. Celui-ci, rappelons-le, est le premier du genre en terme de traitement de ce genre d'addiction, pas seulement, chez nous, mais également en Afrique, et le troisième dans le monde, après la Corée du Sud et la Chine.L'établissement en question qui accueille, depuis son ouverture en 2012, des addictions aux drogues, alcool et tabac, voit ses activités s'étendre, à partir de 2017, pour s'intéresser aux conséquences de la généralisation d'internet, à savoir la cyberdépendance, qui s'installe, de plus en plus, faute de modération d'utilisation des technologies de communication. En 2016, le centre a reçu des patients, âgés de 13 à 63 ans, qui avaient développé une dépendance particulière. Ils sont accros à internet, Facebook, Instagram ou Twitter. Pour certains, ce genre de penchants n'a rien de maladif, et pourtant, il s'agit bel et bien de troubles de comportement sur lesquels il est impératif de se pencher et trouver des solutions. Le même centre assure ainsi une thérapie, accompagnée d'un soutien moral, ainsi que des mouvements de relaxation, pour éviter le recours systématique à la connexion à ces sites. Il s'agit d'une démarche cognitive et comportementale ayant pour mission d'aider le malade à mettre le doigt sur son problème, à savoir son addiction au net. L'on procède à deux séances par semaine, en sus d'une troisième de groupe, dirigée par une équipe de professionnels. Le centre de Constantine programme, parallèlement aux séances de thérapie, des activités de dessins, à travers un atelier, une séance d'ergothérapie ou de lecture, étant doté, d'une bibliothèque. Des activités sélectives qui relèvent du choix du malade. Il faut six à huit mois, voire une année, pour reprendre entièrement sa vie en main. Aujourd'hui, la création d'autres centres, dans d'autres villes du pays, devient une nécessité, afin de faire face à tous les effets néfastes d'internet, qui menacent de plus en plus les utilisateurs, alors qu'on fait semblant de l'ignorer, pour la simple raison qu'elle n'est pas considérée comme maladie reconnue par l'OMS, bien que celle-ci ait reconnu, même tardivement, en 2018, les dangers des jeux vidéos. De nos jours, la sensibilisation sur les dangers d'internet est recommandée, notamment au niveau des espaces publics, des écoles, sur les autoroutes, pour rompre avec le recours au net systématique, pour passer le temps. Pour cela, tout le monde est appelé à s'impliquer dans cette démarche, en amont, pour ne point sombrer dans la cybercriminalité.
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Posté Le : 27/10/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Agence
Source : www.lnr-dz.com